Mont Grand-Fonds: Québec allonge un million $ et La Malbaie calcule

12 mars 2013
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Le 8 mars, la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, Pauline Marois, a fait « une proposition » à la Ville de La Malbaie et à la Corporation du parc régional du mont Grand-Fonds pour la rénovation du chalet principal de la station de ski.

Québec serait prêt à allonger environ 1 million $ pour la restauration du chalet, confirme la mairesse de La Malbaie, Lise Lapointe. « Il s’agit d’un pourcentage. L’aide pourrait atteindre 50 % de la seconde phase des rénovations », précise Mme Lapointe. Reconnaissante, Mme Lapointe admet toutefois qu’elle aurait aimé en « avoir un peu plus ». « Ce n’est pas suffisant pour ficeler le montage financier du projet. (…) C’est une belle contribution, mais il y a eu beaucoup d’investissements dans une autre station de ski de Charlevoix… Pour moi, ça met en lumière l’effort qu’on demande aux citoyens de La Malbaie. »

La Ville et la Corporation sont donc « en recherche de solutions pour attacher tout ça. Nous sommes à voir ce qu’on a et ce qui nous reste à aller chercher », ajoute Mme Lapointe, précisant que « l’objectif est toujours d’aller en travaux au printemps ».

La restauration du chalet principal est estimé à 3 millions $, soit 1 million $ pour la première phase et 2 millions $ pour la seconde. Actuellement, La Malbaie a reçu en argent sonnant de la campagne de financement Levée Grand-Fonds un peu plus de 346 000 $ du 1,2 million $ promis. La part de la Ville devait s’élever à 800 000 $.

Projet régional

Dans la foulée des calculs mathématiques pour résoudre l’énigme du financement de cette ultime phase du projet de développement, la mairesse Lise Lapointe croit que « ce projet qu’on a vendu comme un projet régional » mériterait une contribution « dans l’ordre de grandeur d’un projet régional (…) Je ne cacherai pas que ça vaudrait la peine de revoir le scénario actuel (avec la MRC de Charlevoix-Est) ».

La mairesse entend d’ailleurs discuter de la question avec le préfet Bernard Maltais et ses collègues de la table des maires. À l’endroit du gouvernement et de la MRC-E, Mme Lapointe constate « qu’on a besoin de Grand-Fonds, de ses emplois et de ses retombées économiques, mais on a aussi besoin d’équité. » 

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