Un go pour l’atelier ferroviaire

Par Emelie Bernier 25 septembre 2012 Initiative de journalisme local
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Seulement 5 personnes ont signé pour demander un référendum dans le dossier de l’atelier ferroviaire. Ce résultat est en quelque sorte un aval à la construction de l’atelier ferroviaire. ‘C’est certain que là, on doit transmettre le règlement adopté à la MRC, mais ils (Groupe Le MAssif) peuvent d’ores et déjà demander un permis. Je pense que ça va aller rapidement, dans les délais usuels’, précise Martin Bouchard, directeur général de la Ville. Devant le peu de signatures, il s’avoue étonné.  

« Ça peut être surprenant de voir seulement 5 signatures, mais on est satisfait du côté de la Ville. La Ville a travaillé de concert avec la population. C’est une solution qui fait sens. C’est un signal qu’on peut aller de l’avant », de dire Martin Bouchard.

Le maire Jean Fortin est soulagé. «On se sent très heureux. Je suis bien content de la tournure des événements. Je suis satisfait du travail qu’on a fait, on n’a rien imposé à personne. On a présenté plusieurs projets, mais je pense que les gens seront satisfaits. Je m’attendais à ce qu’on ait entre 10 et 15 signatures, mais on sentait un peu d’essoufflement de la part de l’opposition. C’est un aval clair, au-delà de nos espérances », admet celui qui s’est clairement positionné pour le projet d’atelier, tout comme les autres membres du conseil.

Pour celui qui s,est fait le porte parole des opposants, cette réponse a l’effet d’une gifle.

«Je suis déçu. Je pense qu’il y a eu une pression énorme de la part du CLD, de la Chambre de commerce, des gens d’affaires. Ils ont brouillé les choses, ils ont faussé le débat comme si les gens de la rue Leblanc, puisque ce sont les seuls qui ont demandé l’ouverture de registre, étaient contre la navette, mais ce n’est pas ça! Je me suis fait porte parole parce que j’étais habileté à parler. Il y a eu un bout de chemin de fait de la part du Massif pour les mesures d’atténuation, mais on sera vigilant, c’est certain, parce qu’il y a eu beaucoup d’improvisation par le passé », de dire François Rivard.

Michel Guimond s’avoue soulagé. ‘On est très heureux que les gens du secteur aient écouté et accepté nos suggestions. Les engagements, on s’y conformera’.

Il se garde par contre de faire du  triomphalisme. ‘Les gens ont soulevé des questions légitimes et notre rôle a été de leur expliquer et de les convaincre que c’est un projet bon pour Baie-Saint-Paul et tout Charlevoix’, commentait-il à chaud à l’annonce des résultats. Les délais seront évidemment revu, puisqu’il apparaît impossible de débuter les opérations avant la période des Fêtes. ‘Le site est défini, on a fait des sondages, le contrat de construction n’était pas donné tant et aussi longtemps que l’aval n’était pas donné, mais on a une bonne idée. On veut procéder rapidement. On parle d’un bâtiment de 2, 5 millions$ et d’une durée de construction de 3 mois. On veut l’avoir le plus rapidement possible. Tout est  décalé, mais idéalement, on vise quelque part en janvier. Ça va dépendre de la date d’émission du permis’, conclut le vice président des relations avec la communauté de Groupe Le Massif.

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