Réfection de l’hôpital: la mairesse utilise son droit de véto

9 juillet 2012
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Cinq des sept conseillers présents souhaitaient qu’on accepte le  Plan intégration architecturale (PIA) du Centre de Santé et des Services sociaux de Charlevoix (CSSS) relativement à la réfection et la mise aux normes de l’hôpital de La Malbaie, mais la mairesse a dit non.

Exceptionnellement, la mairesse Lise Lapointe a utilisé son droit de véto pour renverser le vote majoritaire des conseillers Pierre-Paul Savard, Gaston Lavoie, Ferdinand Charest, Gilles Savard et Jean Bourque. La scène se passait lundi lors de la séance régulière du conseil municipal.

Le Comité consultatif d’urbanisme avait d’abord signifié son refus d’accepter le PIA du CSSS. Les conseillers ont alors voté contre, autrement dit pour l’acceptation du PIA. Mais «compte tenu de l’importance du dossier et de l’impact architectural sur le centre-ville de La Malbaie», la mairesse a exercé son droit de véto.

«Je crois qu’il y a eu des efforts de fait», a dit Pierre-Paul Savard, des propos répétés par Ferdinand Charest. «Le dossier a assez duré», a lancé Gilles Savard, mais les arguments des cinq conseillers n’ont pas ébranlé la mairesse.

«Notre devoir, c’est de faire appliquer nos règlements d’urbanisme… Et il (le projet) ne rencontre pas les critères d’évaluation de notre règlement», leur a dit Mme Lapointe. Elle a notamment plaidé que la soumission «faisait fi du caractère architectural».

C’était la 3e version d’un PIA proposée par le CSSS. Ce dernier doit investir quelque 10 millions $ pour rendre le bâtiment sécuritaire en vertu des risques parasismiques analysés il y a près de deux ans.

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