Industrie éolienne : le Séminaire frappe à la porte de la MRC de Charlevoix

1 novembre 2010
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Propriétaire de terres privées notamment dans le Nord de la MRC de Charlevoix, le Séminaire de Québec mène actuellement une étude d’impact environnemental pour un éventuel développement éolien vers l’est. La MRC, dont le règlement interdit tout développement éolien, serait prête à modifier celui-ci.

 «Il y a du potentiel du côté de la MRC de Charlevoix comme il y en a du côté de la Côte-de-Beaupré. On se prépare en conséquence d’un nouvel appel d’offres dans quelques années», a confirmé le régisseur du service forestier au Séminaire de Québec, Jacques L. Laliberté.

«Nous sommes prêts à revoir notre règlement. On est au courant de leur démarche et on sait que la demande viendra», a dit le préfet Dominic Tremblay.

Actuellement, le Séminaire de Québec, partenaire avec Boralex et Gaz Métro, poursuit le projet de 800 millions $ développé sur ses terres. Il s’agit de deux parcs, construits à 60 km au nord-est de Québec et à 15 km au nord de Saint-Tite-des-Caps, totalisant 131 éoliennes développant une puissance de 272 mégawatts. Ce projet doit produire ses premiers kilowatts en juillet 2013.

Tenant compte que le potentiel des secteurs Est et Ouest est estimé à tout le moins égal à celui du centre, et si les ambitions du Séminaire se concrétisent, ce vaste territoire de 1600 kilomètres carrés pourrait  accueillir 400 éoliennes, dont aucune ne pourrait être vue des grands axes routiers comme les routes 138 et 175. Acquise par Monseigneur de Laval et léguée au Séminaire, la Seigneurie est la plus grande propriété forestière privée d’un seul tenant au Canada.

«Notre volonté, c’est de ne pas réaliser de développement contre la volonté des gens. On ne forcera personne à accepter un projet qu’il ne veut pas», dit M. Laliberté.

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