ChantEauFête : 2009 prépare bien le 10e anniversaire

31 octobre 2009
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L’organisation des Productions de la ChantEauFête trace un bilan positif de la saison 2009. Les 44 spectacles présentés durant trois événements de l’été laissent entrevoir l’avenir avec optimisme.

 « Après 10 ans, nous avons l’impression d’avoir trouvé une identité propre à notre événement que l’on consolidera davantage lors de la prochaine édition », mentionne Dominic Marier, directeur artistique, déjà à pied d’œuvre avec «sa petite équipe» pour l’événement numéro 10.

On sait qu’Amélie Larocque sera la première artiste à représenter l’événement dans le cadre de son partenariat avec le Festival Pully Lavaux à l’heure du Québec. Cette jeune auteure-compositrice-interprète présentera ses chansons au public suisse en juin et un premier artiste suisse fera partie de la distribution de la ChantEauFête en août 2010.

La ChantEauFête, c’est maintenant trois événements : le festival durant une semaine en août ainsi que les Chant’Escales, de la Pointe à La Malbaie et de l’Estuaire à Saint-Siméon où on présente une série de spectacles au cours de l’été.

Le premier a attiré 7000 personnes. Les Chant’Escales de l’Estuaire ont connu un succès de spectateurs record, alors que les foules pour celles de la Pointe ont été décevantes. «« En s’assoyant avec les partenaires et les intervenants de ce secteur, nous pourrons amener cet événement plus loin. Si cette saison de spectacles en chanson fait son chemin et d’autres initiatives s’y ajoutent, on pourra doter la ville d’un «night life culturel» dynamique, chose inexistante pour l’instant », poursuit M. Marier, confirmant la tenue d’une 2e saison.

Depuis 2006, la ChantEauFête traîne un fichu déficit. De 40 000 $ qu’il était à ce moment-là, il reste une tache rouge de 85 % de ce montant. Or les éditions 2007 à 2009, avec un budget annuel avoisinant les 300 000 $ et des revenus autonomes de plus de 40 %, ont fait leurs frais.

«On veut vraiment régler la question. C’est pourquoi on veut faire une campagne de financement spéciale», insiste Dominic Marier, incapable de dire pour l’heure la forme qu’elle prendra sinon qu’on ne veut pas nécessairement faire des activités, ni aller chercher de l’argent chez les partenaires habituels.

« Il est important pour le conseil d’administration d’assurer la viabilité et de planifier le développement de cette jeune organisation qui a grandi vite grâce à son succès et nous allons y consacrer nos énergies au cours de la prochaine année », mentionne Daniel Hébert, président du conseil d’administration et membre fondateur des Productions de la ChantEauFête.
«On ne fait pas juste demander. On fait nos devoirs. On revoit toutes les dépenses de fonctionnement. Nous déménagerons dans un autre local pour économiser. On fait une démarche de diagnostic organisationnel pour gérer ça de la bonne façon», ajoute-t-il.

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