Baie-Saint-Paul: débat sans grandes révélations

22 octobre 2009
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Les candidats à la mairie Jean Fortin et Pierre-André Thomas ont croisé le fer ce midi sur les ondes de la radio CIHO. Les deux hommes ont pu exprimer les éléments forts de leur programme respectif, tantôt à l’opposé, plus tard d’accord, mais sans jamais s’entendre!

Pierre-André Thomas a acusé une dizaine de fois le maire sortant «de ne pas respecter la capacité de payer des contribuables». Jean Fortin n’a pas paru étonné, «vous dîtes n’importe quoi, encore une fois, vous garochez un épouvantail».

La question du projet du Massif de Charlevoix a vite été réglé, les deux se montrant favorables. Même chose pour le projet des 48 logements sociaux ou encore sur la séduction d’entreprises dites propres.

Puis, Pierre-André Thomas a marqué son meilleur point en promettant, sans détour, un gel de taxes pour 2010. Jean Fortin a répliqué aussitôt, avec là aussi, probablement sa meilleur tirade, en demandant à plusieurs rerpises à son vis-à-vis «où coupez-vous? «Dans quel service vous allez couper?» «Qu’est-ce qui est utile et qui ne l’est pas?», des questions restées sans réponses.

Jean Fortin a réitéré son intention d’un mener un projet de restauration du bloc C et de ses infrastructures en loisirs. Pierre-André Thomas a promis une véritable politique familiale, pas celle que lui propose la MRC, «ni le plan d’action que possède la ville», de lui rappelé M. Fortin.

En matière de développement durable, M. Fortin a eu beau défendre son agenda 21, M, Thomas s’est borné à lui répéter qu’il fallait «faire le développement durable», ce qui a permis à son opposant d’énumérer certains gestes concrets comme le compostage dans les entreprises agricoles.

Jean Fortin se voit comme un leader, «un créateur de climat où les familles et les individus veulent vivre à Baie-Saint-Paul», avec comme objectif avoué en conclusion «d’un milieu de vie global intéressant». Il a insisté pour poursuivre sur le même élan, chose qu’il veut réalisé avec les partenaires, avec toutes les couches de la société, de l’entrepreneur au bénévole, de la famille à l’aîné.

Pour ce qui est de la conclusion de M. Thomas, il s’en est pris à la gestion de M. Fortin, citant «une dette de près de 30 millions $» et un budget 2009 déficitaire de 42 000 $. Même si M. Fortin a nié, le mal était fait. «Il a hypothéqué notre ville… Il faut que Baie-Saint-Paul revienne sur terre», a dit M. Thomas.

En résumé, disons que la confrontation a donné lieu à plusieurs échanges, malheureusement cacophoniques dans certains cas, mais qui, à tout le moins, a permis de constater la prestance et les opinions divergentes des deux candidats.

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