Depuis le début de 2009, l’Éveil charlevoisien « nage dans la nouveauté ». À une équipe en partie renouvelée s’ajoutent de nouveaux services ainsi qu’une volonté réaffirmée de s’adapter aux besoins de la clientèle aux prises avec des troubles de santé mentale.
Depuis 1993, l’Éveil charlevoisien œuvre auprès des personnes présentant des troubles de santé mentale. Bon an mal an, quelque 120 personnes fréquentent l’organisme qui emploie une quinzaine de personnes dans ses deux points de services où il offre diverses activités et services de soutien.
Après avoir célébré son 20e anniversaire l’année dernière, L’Éveil a vécu un début d’année 2009 difficile avec le décès de son directeur et membre fondateur Jean-Louis Lévesque. La maternité de plusieurs employées a aussi entraîné son lot de nouveaux visages parmi les intervenants. « Nous nageons dans la nouveauté depuis 10 mois », d’imager avec optimisme le nouveau directeur de l’organisme Dave Kennedy, en poste depuis février 2009. Un renouveau qui donne des ailes à l’organisme qui tâche plus que jamais « d’adapter ses services à ce que les gens vivent ». Et M. Kennedy d’ajouter : « Nous continuons d’aller voir les gens dans leur milieu et on favorise les déplacements et la socialisation. On s’aperçoit aussi que quand les gens sont sollicités et intégrés dans nos activités, ils finissent par s’éveiller à autre chose. Ils réussissent à accomplir des choses surprenantes. Ils développent leurs intérêts, leurs habiletés et leurs compétences. Leur richesse est la clé de ce qu’on fait ici. »
Tout en poursuivant les activités qui font sa force, l’Éveil travaille à rejoindre les jeunes de 18 à 30 ans aux prises avec des problèmes de santé mentale. Des activités de kayak et d’équitation ont d’ailleurs été organisées cet été. Un site Internet sera aussi mis en ligne en décembre et comprendra notamment un forum de discussion. « Avec cet outil, nous pensons pouvoir aller chercher les gens moins portés à venir ici, dans nos locaux. Le site permettra aussi à la population d’être sensibilisé à la santé mentale en général », de préciser M. Kennedy. « Nous sommes sur un bel élan. Au niveau de l’organisme, comme dans une vie, ce qui arrive de difficile peut être un tremplin pour quelque chose de mieux. »
