Notre-Dame-des-Monts et Saint-Urbain: Litige en vue sur le partage des revenus de carrière?

Par Emelie Bernier 15 septembre 2009
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Les municipalités de Notre-Dame-des-Monts et de Saint-Urbain doivent se partager les revenus provenant de la perception des droits auprès des exploitants de carrières et de sablières du rang Saint-Jean-Baptiste. La question qui se pose, c’est comment?

 

Depuis peu, les entrepreneurs doivent remettre 0.50$ par tonne aux municipalités pour l’entretien des chemins carrossables. Saint-Urbain a adopté lundi une résolution afin de proposer que 75% des sommes perçues lui soient remises contre 25% à Notre-Dame-des-Monts. 

 

«C’est assez simple comme calcul. Il y a 9,3 kilomètres entre la 381 et la frontière entre Saint-Urbain et Notre-Dame-des-Monts, pour 3,4 kilomètres entre cette frontière (près du Temps d’une paix) et chez l’entrepreneur Michel Saint-Gelais», explique le maire de Saint-Urbain, Simon Bouchard, qui convient que le dossier est «extrêmement délicat». 

«Le 50 sous $ la tonne, c’est l’entrepreneur qui va le charger au client. Ce sont peut-être des sommes marginales, 5$ du 10 tonnes, mais on va demander les factures.  Ces argents sont destinés exclusivement à la réparation des routes et comme tous les camions empruntent le rang Saint-Jean-Baptiste, avec les impacts qu’on connaît, on considère que c’est notre droit de réclamer 75%», explique M. Bouchard. 

Jean-Claude Simard ne l’entend pas de cette oreille. «75%, ça représente 38 sous sur le 50 sous. Nos chemins sont tous refaits à neuf, ce n’est pas tout le trafic qui s’en va vers Saint-Urbain. Tant que je n’aurai pas rencontré le conseil, je ne veux pas trop me prononcer, mais d’emblée, je les trouve extrêmement gourmands.» 

Selon le maire Simard, «le transit se fait surtout par Notre-Dame-des-Monts. On est ouvert à un certain partage, mais il faut trouver un terrain d’entente. Le but, c’est de s’entendre à l’amiable.»

 

Du côté de sa municipalité, le maire Bouchard songe à installer une pesée au parc industriel, considérant que des sommes considérables de sable en sortent chaque jour. «Si on mettait une pesée, on aurait l’heure juste tout le temps et on ne serait pas obligés de courir après personne», croit-il. Les revenus potentiels de cette nouvelle loi sont difficiles à estimer pour l’instant.

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