C’est Annie Breton, responsable de l’accueil et de l’information au Musée de Charlevoix depuis novembre 2005, qui deviendra sa nouvelle directrice générale dès le départ du directeur actuel Jean-Luc Murray, le 28 août prochain. Âgée d’à peine 30 ans, la jeune femme entrevoit avec beaucoup d’enthousiasme sa nouvelle mission.
L’annonce officielle de la nomination de la nouvelle directrice a été faite lundi dernier par la jeune femme elle-même, puisque celle-ci est encore responsable des communications du Musée.
Jointe au téléphone, Annie Breton s’est dite très heureuse de cette nomination. « C’était un but dans ma carrière professionnelle, mais je ne m’attendais pas à ce que ça arrive aussi tôt. Évidemment, je suis déçue du départ de M. Murray, mais j’entends poursuivre dans sa lignée et continuer sur les bonnes bases établies depuis quelques années», a-t-elle commenté.
Paul-Henri Jean, président du conseil d’administration du Musée, concède que le choix d’une personne à l’interne vise surtout à assurer une certaine permanence.
« On a choisi d’aller à l’interne pour que ça dure plus longtemps. Les quelques derniers mandats à la direction ont été assez courts. On sait que plusieurs personnes viennent ici pour se faire un tremplin, mais avec Mme Breton, on espère avoir de la longévité. C’est quelqu’un qui semble vouloir demeurer dans la région. Elle est historienne, diplômée de 2è cycle en muséologie. Le c.a. va lui apporter un support au niveau administratif. Son jeune âge ne nous inquiète pas, elle a les compétences et la maturité. Dans le monde culturel, peu de gens ont de la formation en gestion. »
Annie Breton avoue que son point faible est sans doute l’administration. « Je vais suivre des formations en gestion. Je crois beaucoup en ce musée qui a sa place dans le milieu culturel. J’espère contribuer à faire ce qu’il faut pour qu’il devienne une référence pour les gens d’ici. C’est un des plus importants musées régionaux au Québec et il fait la promotion de la culture charlevoisienne. L’art populaire va continuer de garder une place primordiale. »
Elle admet que « c’est une grosse année pour commencer une nouvelle direction.»
« Les projets d’agrandissement, l’exposition sur Le temps d’une paix prévue l’an prochain sont de grands défis. J’entends continuer de nourrir les liens avec le milieu charlevoisien. Ce ne sera pas une révolution. Nous voulons aller dans la continuité! »
