Les Réserves mondiales de la Bisophère du Canada voient leur financement du fédéral passé de deux à cinq ans. Celle de Charlevoix obtient 285 000 $ jusqu’en 2013, assurant du coup le secrétariat de l’organisme.
«Les réserves de la biosphère du Canada constituent un excellent exemple d’initiatives communautaires qui visent à protéger notre environnement tout en assurant la croissance économique locale de manière durable sur le plan écologique », a déclaré le ministre canadien de l’Environnement, Jim Prentice.
«Ce financement permet de conserver une ressource pour 5 ans et de démarrer des projets», se réjouit le directeur général, Claude Letarte.
C’est donc dire que la préparation du forum en mars 2010 profitera d’un suivi assuré, notamment sur la mise en application d’un plan d’action découlant de l’exercice. «Nous sommes actuellement à élaborer le bilan environnemental. Il sera déposé en septembre et servira à mettre la table pour le forum, à identifier les enjeux pour être capable d’en discuter et trouver des solutions», poursuit M. Letarte.
Les réserves de la biosphère sont des aires désignées et reconnues à l’échelle internationale par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Le réseau international de réserves de la biosphère comprend 553 réserves dans 107 pays.
La bonification des budgets est aussi dans la mire des Réserves. «Les quatre Réserves du Québec discutent ensemble pour un financement provenant de Québec», confirme M. Letarte.
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