Moins de trois après son entrée en fonction, le directeur général du Musée de Charlevoix, Jean-Luc Murray, quittera ses fonctions.
Il a accepté une offre qu’il ne pouvait refuser, soit un poste de cadre au sein de l’équipe du Musée des Beaux-Arts à Montréal.
«Je pense avoir contribué à remettre les choses un peu en place. Je m’en vais, mais le musée va bien. Nous avons une équipe solide et un c.a. efficace. Tout le monde va dans la même direction et on a d’excellents résultats. 50% de nos revenus sont autonomes, c’est rare », a-t-il confié en entrevue, avec ma collègue Émilie Bernier, pour la Une du magazine Sortir.
Sa plus grande fierté est d’avoir su « recréer des liens avec la communauté » et d’avoir ainsi aidé le musée à poursuivre sur sa lancée. « Dans tout ce que j’ai fait jusqu’à présent, ici et ailleurs, j’ai voulu travailler avec les « non-publics », ces gens qui ne sont pas des visiteurs traditionnels de musée. Si mon travail n’est pas proche des gens, il perd son sens », de conclure M. Murray.
«Nous sommes très satisfaits du travail qu’il a accompli, même si nous sommes surpris de son départ», a commenté le président Paul-Henri Jean. Des choix d’exposition intéressants, un plan de développement structuré et une gestion financière serrée sont au nombre des qualités relevées par M. Jean.
«L’objectif est de s’assurer qu’à son départ en septembre, une relève soit assurée», entrevoit M. Jean. Avec du recul, ce dernier constate que le Musée de Charlevoix fait école. «Nous sommes comme un tremplin pour ceux qui font carrière dans ce domaine. Ici, ils ont la chance de travailler dans un musée reconnu et de toucher à tout», termine-t-il.
L’assemblée générale du Musée de Charlevoix a lieu le 25 juin à 19h au Musée de Charlevoix. Outre cette nouvelle difficile à avaler, on ne s’attend guère à de mauvaises surprises, notamment en ce qui a trait à la situation financière de l’institution.
