La science se fait voir

1 mai 2009
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De la formule du centre de masse de votre bâton de hockey à la couleur de vos yeux en passant par celle des aurores boréales, la science était particulièrement accessible la semaine dernière alors qu’une quinzaine d’étudiants du CÉCC animaient des stands de vulgarisation scientifique dans les deux écoles secondaires de la région.

Saviez-vous que de 30 à 50 gènes différents sont à l’origine de la couleur de votre iris? Que la performance de votre lancer-frappé au hockey dépend de votre talent, mais aussi du centre de masse de votre bâton? Et que les aurores boréales se produisent simultanément dans les hémisphères Nord et Sud?

Les finissants en Sciences nature et en Soins infirmiers du centre d’études collégiales en Charlevoix ont répondu à bien des questions et témoigné de plusieurs faits scientifiques pendant deux avant-midi la semaine dernière. Présents le mardi au centre éducatif Saint-Aubin, ils avaient déménagé leurs stands le jeudi à l’école secondaire du Plateau. Plusieurs centaines d’adolescents ont ainsi pu en apprendre davantage sur divers sujets tels que les boissons énergétiques, les ordinateurs, les technologies du hockey, l’origine des aurores boréales, la cuisine, la physiologie du stress et l’œil.

L’activité était en fait un exercice inscrit au dernier cours de français des cégépiens. « En communication, dans le domaine des technologies et des sciences, la difficulté est de vulgariser. C’est ce que les étudiants s’exerçaient à faire », de préciser l’enseignante Agnès Lessard.

Avec Thierry Leroux, les visiteurs pouvaient constater que la science sert le talent des hockeyeurs.

 

Parmi les vulgarisateurs, Thierry Leroux et Jonathan Brassard espéraient, par leurs exemples de technologie du hockey, inciter certains des adolescents devant eux à poursuivre leurs études en Sciences nature. « Quand t’es capable d’enseigner la matière, c’est parce que tu l’as comprise. Cette activité nous aide à vulgariser des connaissances théoriques, comme le centre de masse, et de la faire comprendre à des gens qui ne l’ont pas étudiée. Ça devient du concret. »

Laurie Boulianne et Hugue G. Ouellet étaient quant à eux satisfaits des échanges. « Parce que nous étudions en science, nous savons tous comment ça fonctionne, les aurores boréales. Mais c’est plaisant de pouvoir l’expliquer et de voir que ça intéresse les gens et qu’ils sont contents de savoir eux aussi comment ça se passe. »

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