Le Centre d’hébergement de Saint-Siméon sera plus vert

Par Dave Kidd 1:40 PM - 10 juin 2024
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Photo Pierre Rochette


Le Centre d’hébergement de Saint-Siméon est l’un des 19 établissements du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Capitale-Nationale compris dans son initiative de décarbonation du réseau de la santé québécois par l’entremise d’un projet d’économie d’énergie garantie (EEG).

Ce projet annoncé ce 10 juin représente un investissement total de plus de 46 millions $, dont 18 M$ proviennent du ministère de la Santé et des Services sociaux. 14,1 M$ ont été accordés par différents programmes de subventions.

Le projet EEG vise à rendre les bâtiments plus performants sur les plans financier, environnemental et opérationnel. Il permettra à l’établissement, pour ces bâtiments, d’atteindre, voire même dépasser les objectifs du Plan pour une économie verte 2030.

Le CIUSSS de la Capitale-Nationale a établi des cibles précises : une réduction de ses émissions de GES de 71 % et une réduction de sa consommation d’énergie de 31 %. Les économies annuelles sont de l’ordre 3 millions $ (29 %) et la période de retour sur investissement est de 5,45 ans.

« Plus concrètement, le projet prévoit de convertir les réseaux de chauffage à la vapeur vers des réseaux à l’eau chaude et de remplacer plusieurs chaudières vétustes. Le retrait d’une grande partie des énergies fossiles et le recours à des énergies renouvelables via l’installation de thermopompes aérothermiques et à la récupération de chaleur permettra de décarboner et de réduire la consommation d’énergie dans les 19 sites d’implantation », écrit le CIUSSS dans un communiqué.

Pour le Centre d’hébergement de Saint-Siméon l’investissement est de l’ordre de près de 1,1 M$. Il permettra une réduction des GES de 91% et de 34% de la consommation d’énergie. Le CIUSSS prévoit une réduction de la facture d’énergie de 61%.

Le projet, présenté comme la plus importante initiative de décarbonation du réseau de la santé québécois, utilisera d’ailleurs, pour la première fois au Québec, une thermopompe au CO₂ de manière innovante, c’est-à-dire utilisée pour du chauffage. « Cette nouvelle application, encore jamais réalisée, offre un énorme potentiel pour la décarbonation des bâtiments en environnement nordique tel que le Québec », mentionne aussi l’organisation.

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