Le sentier du Ravin fermé pour toujours

C’est le retour à la case départ pour les motoneigistes, Tourisme Charlevoix et les commerçants. Le sentier de motoneige qui passait près de la rivière Mailloux, mieux connu sous le nom du sentier du Ravin est fermé pour toujours.

Dans une lettre que la Ville de La Malbaie a envoyée aux résidents concernés par le glissement de terrain du 11 mai 2023, les résultats des études menées par la Direction de la géotechnique et de la géologie (DGG) du ministère de la Sécurité publique sont connus.

« Le glissement de terrain a été déclenché par les conditions météorologiques critiques du printemps 2023, combinées à l’érosion progressive du pied de talus qui affecte les berges de la rivière Mailloux », reprend la directrice générale de la Ville, Myriam Gagnon.

« Selon l’expertise des professionnels, de légères pertes de terrain pourraient survenir dans les années à venir, au même endroit. Par conséquent, ils considèrent que la situation présente un danger pour le sentier récréatif et fragiliserait l’endroit s’il demeurait en place. Les propriétés de la rue Jean-Lefèvre sont toutefois suffisamment éloignées du sommet du talus et ne sont pas menacées par l’évolution de la situation », ajoute-t-elle.

La DG écrit aussi « qu’il est donc recommandé de fermer la portion du sentier située derrière quelques résidences de la rue Jean-Lefèvre. Cet état de situation fait en sorte que la Ville de La Malbaie devra maintenir la fermeture du sentier actuel ». Elle ajoute plus loin, « le rapport est cependant formel quant à la solidité du sol près des résidences ».

En entrevue le maire Michel Couturier est prêt à travailler avec les intervenants pour trouver une solution. « Plusieurs solutions ont été avancées, mais elles sont difficilement applicables. Si c’était simple, on serait déjà organisés. On va retravailler le dossier, mais il n’appartient pas qu’à la Ville non plus. On ne fait pas exprès pour couper un sentier », dit-il.

L’hiver passé, aucune solution alternative n’avait été trouvée. « Les problèmes relevés l’an dernier sont exactement les mêmes à ce moment-ci », termine-t-il.