Après 2023, Katabatik est confiant pour la nouvelle saison

Par Jean-Baptiste Levêque 4:59 AM - 2 mai 2024
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Sébastien Savard, directeur de Katabatik, lors d’un nettoyage des berges. Photo courtoisie

L’année 2023 aura mis à l’épreuve l’entreprise de plein air Katabatik. Si les inondations du printemps ont fait mal aux finances, une nouvelle expertise s’est développée et la prochaine saison s’annonce encourageante.

« Le 1er mai nous a fait travailler très fort depuis un an. D’abord il y a eu les travaux sur la rivière, on a perdu le 25 km, on a ouvert en juin seulement et on a été actif jusqu’à l’automne », énumère Sébastien Savard, directeur de Katabatik.

L’entrepreneur fait notamment référence aux travaux de nettoyage de la rivière du Gouffre, qui ont nécessité 50 000 $ de dépenses non couvertes pour ouvrir la saison d’excursions en kayak. L’enrochement du pont Saint-Jean-Baptiste a aussi forcé la fermeture du parcours prisé de 25 km.

À cela se sont ajoutées des conditions météo décevantes pour juillet et août, entraînant une perte d’achalandage de 30 %. « L’impact de la baisse a été général, avec une seule semaine de beau temps. C’était pareil ailleurs au Québec », relativise Sébastien Savard.

Mais « souvent l’épreuve rassemble », ajoute le leader d’une équipe qui s’est soudée davantage et qui a développé une expertise en milieu nautique très appréciée de la Ville de Baie-Saint-Paul. « On a aidé la ville pour les travaux de nettoyage et de sécurisation des parcours navigables. Il reste des travaux sur la rivière des Mares. On pourrait encore intervenir. »

L’extraction de débris et d’embâcles sur les rives de la rivière du Gouffre a duré jusqu’en novembre 2023. Photo courtoisie

Les caprices de la rivière du Gouffre en 2023 ont aussi amené l’entreprise à renforcer la sécurité de ses clients. « On n’a jamais pensé que ça prendrait cette ampleur. Même l’été les niveaux d’eau restaient printaniers. Il fallait rajouter une couche de sécurité. On a ajouté une patrouille qui ferme systématiquement les 20 km et 8 km », explique le directeur.

En regardant l’avenir, Sébastien Savard considère que « les paramètres de l’an passé sont statistiquement très durs à reproduire. 2024 devrait être une année plus normale. On reçoit des demandes d’infos, on est dans des choix de vacances. Charlevoix reste attractif », termine-t-il.

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