Une dizaine de personnes ont participé à la soirée de consultation sur le centre-ville de La Malbaie.
C’est l’organisme Rues principales qui organisait cet échange qui s’inscrit dans la suite logique des travaux « pour redynamiser » le secteur.
« Un centre-ville, c’est une œuvre collective. Ceux qui réussissent sont ceux qui mobilisent différentes parties prenantes », a lancé Olivier Legault directeur du service-conseil de l’organisme qui compte 40 ans d’expérience dans l’amélioration des centres-villes.
Les participants ont été tous unanimes à identifier le fleuve comme étant la grande force de La Malbaie. Le Saint-Laurent a été pour plusieurs le facteur qui a fait qu’ils se sont installés ici. D’où l’importance de miser sur le majestueux plan d’eau pour garder les touristes actifs et les inciter à visiter les commerces.
Il a beaucoup été question de la portion rénovée de la rue Saint-Étienne. Plusieurs suggestions sont sorties comme un restaurant avec terrasse ou une microbrasserie pour inciter les gens à fréquenter cette artère commerciale. Un affichage invitant à fréquenter le centre-ville a aussi été suggéré.
Des idées lancées après un constat assez unanime chez les participants : les gens ne restent pas dans la rue. Ils y vont surtout pour un service. « Le nerf de la guerre est de définir le rôle de la Saint-Étienne », a aussi dit Olivier Legault. « L’ambiance et de nouveaux commerces peuvent changer des choses », a-t-il ajouté dans sa conclusion.
La modification d’une partie du boulevard de Comporté a été suggérée. Un participant a déclaré qu’en Allemagne deux voies ont été retranchées d’un boulevard afin de créer une piste cyclable. Il voyait des espaces verts et des accès au fleuve.
Le conseiller municipal du district du centre-ville, Bruno Savard n’a pas été surpris parce qu’il a entendu. « Il faut redonner un cœur au centre-ville pour que les gens arrêtent », dit-il. « On doit boucler la boucle avec les autres secteurs que sont la rue Richelieu et le Havre », poursuit-il.
La directrice générale de la Ville de La Malbaie, Myriam Gagnon a elle aussi bien accueilli les propos tenus. « On ne veut pas dénaturer ce qu’on a. c’est une bonne nouvelle en soi. On doit prendre le temps de trouver le bon créneau », dit-elle également.
Ce mercredi 24 avril, les commerçants seront entendus par Rues principales. Cinq autres groupes de discussion sont aussi prévus avant que le plan d’action ne soit rédigé.
