Une centaine de membres de la CSQ sont à Baie-Saint-Paul pour leur camp de la relève

Par Lisianne Tremblay 1:23 PM - 18 avril 2024
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Une centaine de militants de la CSQ participent à un camp de relève à l’Hôtel Le Germain Charlevoix. Photo courtoisie

Une centaine de militants de la Centrale des syndicats du Québec sont réunis au Germain Charlevoix depuis hier pour participer à un camp de la relève. Plusieurs conférences et des ateliers seront notamment présentés d’ici le 19 avril.

« C’est important pour nous de bien accueillir les membres qui sont dans leurs trois premières années de militance. Ils ont décidé d’approfondir leur rôle et on leur explique ce qu’est la centrale, soit des gens qui proviennent de plusieurs catégories d’emploi, dont l’éducation, du collégial, de la petite enfance, des infirmières et aussi du milieu communautaire, mentionne le président de la CSQ, Éric Gingras.

C’est la septième édition du camp de la relève syndicale, une initiative visant à répondre à des besoins de formation exprimés par ses syndicats affiliés.

« Le camp est vraiment apprécié parce que c’est un moment où les gens se rendent compte qu’ils ne sont pas seuls. C’est ça aussi la solidarité. Hier, on a parlé de l’histoire de la CSQ dans une conférence. Ils vont aussi participer à des ateliers de militance pour connaître le parcours d’un militant. On parle aussi de communication et de comment intervenir dans les milieux et des services offerts par la centrale et ce qu’on peut faire pour les aider. Habituellement, les gens sont très contents, motivés et solidaires lorsqu’ils repartent du camp », poursuit M. Gingras.

La région de Charlevoix, et plus précisément Baie-Saint-Paul, a été choisie pour sa situation géographique et aussi parce que c’est le point de départ du militantisme avec Laure Gaudreault, figure de proue de l’histoire du syndicalisme enseignant au Québec et une des fondatrices de la CSQ. Des militants d’un peu partout au Québec sont présents, dont Montréal, le Saguenay et la Gaspésie. Il y a même des participants du Nunavik.

La CSQ fêtera ses 50 ans en juin et organisera d’ailleurs un congrès. « La population, qui nous a appuyé dans nos négociations, a besoin de services. Dans les prochaines années, on veut se doter des meilleurs services, et cela se fait à l’extérieur de la négociation. Il faut intervenir auprès du gouvernement pour qu’on décide ce que l’on veut de l’école et des services publics. C’est ce qu’on fera au congrès et c’est aussi ce que font les gens ici aujourd’hui », conclut Éric Gingras.

Le président de la CSQ, Éric Gingras, était présent au 7e camp de la relève. Photo courtoisie

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