Christian Mars est prêt à investir 100 M$ dans le Mont-Sainte-Anne

Par Jean-Baptiste Levêque 10:05 AM - 18 avril 2024
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Photo tirée du site du Mont-Sainte-Anne

Après avoir repris les opérations du Mont Grand-Fonds puis du Mont Lac-vert, la Compagnie des montagnes de ski du Québec, dirigée par l’homme d’affaires Christian Mars, concrétise son intérêt à reprendre les stations du Mont-Sainte-Anne et de Stoneham et est prêt à y investir 100 M$.

Selon un article du quotidien La Presse, l’investisseur a envoyé une lettre jeudi dernier au premier ministre François Legault, à son collègue Pierre Fitzgibbon ainsi qu’à plusieurs autres élus québécois, qui « détaille le plan d’un important groupe européen désireux de reprendre la gestion du Mont-Sainte-Anne et de Stoneham ».

« Notre plan est solide. Nos ambitions sont grandes. Nous sommes prêts à prendre des engagements concrets, chiffrés et prévisibles dans le temps. Nous proposons au gouvernement du Québec de reprendre les opérations de la station, avec engagement d’y investir 100 millions au cours des prochaines années », y écrit Christian Mars.

La Compagnie veut « créer une destination ski unifiée dans l’est du Québec, ayant la masse critique nécessaire à une visibilité continentale, voire mondiale ».

Si elle réussit son acquisition, la compagnie « aimerait vendre 30 000 abonnements de saison à 1000 $ », donnant accès à quatre centres de ski, « pour un produit présentant 156 pistes et 300 kilomètres de ski de fond avec une garantie de neige, entre les régions de la Capitale-Nationale, de Charlevoix et du Saguenay–Lac-Saint-Jean ».

Mais le contexte n’est pas nécessairement favorable pour M. Mars, confirme La Presse. « Québec a affirmé cette semaine croire à une entente avec RCR pour relancer le MSA et dit publiquement ne pas avoir l’intention d’exproprier le gestionnaire actuel », écrit-on.

Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, confirme que « la montagne clairement a besoin d’investissements de l’ordre de 100 à 120 millions de dollars, on en est conscients. On est même prêts à aider, soutenir cet investissement-là avec rigueur. »

« La montagne n’a jamais été à vendre et elle ne l’est pas plus aujourd’hui », indique de son côté à La Presse Maxime Cretin, vice-président et directeur général, région de l’Est, de RCR.

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