Dans un gala marqué par une sobriété énergétique forcée ( c’est Pierre Fitzgibbon qui sera content) , les fondateurs de MicroBrasserie Charlevoix, Frédéric Tremblay et Caroline Bandulet ont été honorés à titre de Grands bâtisseurs.
Ils auraient mérité un spectacle de son et lumière pour souligner ce qu’ils ont accompli dans les 25 dernières années. Le vent en aura décidé autrement en coupant le courant. N’empêche que cette fameuse panne d’électricité colle un peu à leur histoire. Ils ont allumé de nombreuses lumières en décidant de brasser leurs bières ici dans Charlevoix.
Les 25 dernières années n’ont pas été de tout repos pour les entrepreneurs qui forment aussi un couple dans la vie. Ce soir, ce n’est pas tant le chemin qu’ils ont parcouru qu’ils regardaient. Ils savouraient l’amour du public. Oui, on a travaillé fort. Mais on n’a pas fait ça tout seul. Notre grande qualité, c’est d’avoir aimé les gens avec qui on a travaillé. On trippe encore à faire de la bière avec ces personnes qui composent notre équipe », commente Frédéric Tremblay.
Ils ont été en mesure de regarder des témoignages recueillis par les organisateurs du gala. Des déclarations qui ont atteint Caroline Bandulet en plein cœur pour lui tirer des larmes. « Je fais de la bière pour de nombreux événements. C’est la première fois que je reçois une bière pour moi », dit-elle en blaguant, mais néanmoins touchée par cette attention.
MicroBrasserie Charlevoix caresse un projet de nouvelle usine dans le parc agroalimentaire de Baie-Saint-Paul. Les promoteurs ne sont pas encore prêts à donner le coup d’envoi des travaux. Toutefois, la reconnaissance de Grands bâtisseurs est venue confirmer qu’ils demeureront sur la voie qu’ils tracent depuis un quart de siècle.
« On reçoit cette dose d’amour. En même temps, elle vient valider nos intentions. On sait que nous aurons des sacrifices à faire dans les prochaines années avec notre projet. Mais, ce prix encourage à continuer », a indiqué le couple.
Les deux brasseurs sont fiers de leur parcours. « On est fier parce qu’on fait partie de Charlevoix. Oui le nom Charlevoix est vendeur. Mais c’est aussi une pression qu’on accepte de relever le défi de porter le nom Charlevoix », termine Frédéric Tremblay.
