Une trentaine de militaires réservistes du Régiment de la Chaudière participent depuis vendredi soir à l’exercice Airain polaire 2 .
Les réservistes ont passé la nuit sous la tente à l’entrée du sentier du Dôme sur le territoire de la Zec des Martres au nord de Saint-Urbain. C’était leur premier contact avec notre coin de pays dans des conditions plutôt rigoureuses.
Ce n’est par hasard que Charlevoix a été choisi pour cet exercice. « C’est un terrain qu’on ne connait pas. En venant ici, on n’a pas le choix de lire la carte. On n’a aucune idée d’où arrivera l’ennemi », mentionne en riant la capitaine Élaine Jean avant d’ajouter plus sérieusement que « cela donne un avantage au niveau de la formation ».
L’exercice vise la confirmation des compétences des militaires par temps froid. Ils ont été servis puisque tôt ce samedi matin, il faisait -15 sur le site. « C’est dans nos compétences d’opérer par temps froid. L’exercice comprend deux nuits en foret ce qui implique deux montages et autant de démontages de camp. Les exercices avec les armes sont différents au froid. Même si aucune munition n’est utilisée (les chargeurs sont vides) on les pratique », poursuit l’officière.
Selon la réserviste qui a accepté de discuter nourriture avec le Charlevoisien, les fèves ne sont pas fameuses. Les pâtes seraient excellentes. L’idéal est de réchauffer les sachets dans l’eau chaude.
La nuit dans la tente ça veut aussi dire que chacun effectue son tour de garde pour entre autres s’assurer que l’appareil de chauffage ne rencontre pas de problème. » C’est une authentique simulation avec tout ce qu’elle comporte comme la validation des acquis », ajoute capitaine Jean.
Pour certains membres du Régiment de la Chaudière, la sortie en raquettes était une première. « Deux n’avaient jamais mis de raquettes. On apprend dans ces exercices. C’est de l’apprentissage un entraînement dans des conditions hivernales », a souligné le sergent Nicolas Coulombe, adjoint de peloton, qui est comptable dans la vie de tous les jours.
Le secteur retenu pour l’exercice est escarpé où comme on le sait les communications sont plutôt difficiles. « Nous avons l’opportunité d’utiliser pour une rare occasion les appareils satellitaires, a terminé Élaine Jean.
L’exercice se termine demain 4 février
