L’entente du secteur public: «un exemple à suivre» pour le privé, croit Magali Picard
Magali Picard, présidente de la FTQ, aux côtés d'autres dirigeants syndicaux du Front commun, prend la parole lors d'une conférence de presse à Montréal, le dimanche 7 janvier 2024, où ils ont fait le point sur les négociations avec le gouvernement. LA PRESSE CANADIENNE/Graham Hughes
Les augmentations de salaire de 6 % par année et une protection contre l’inflation, comme celles que le secteur public vient d’obtenir, sont soutenables aussi dans le secteur privé. D’ailleurs, les conventions collectives devraient toujours être signées avec une clause de protection contre l’inflation, estime la présidente de la FTQ, Magali Picard.
La haute direction de la FTQ a rencontré mardi la presse pour aborder différents sujets d’actualité — une tradition à chaque début d’année.
Alors que l’entente de principe du secteur public sera soumise aux 420 000 membres jusqu’à la mi-février et qu’elle prévoit une protection contre l’inflation et une augmentation de 6 % dès la première année, Mme Picard croit que «c’est l’exemple à suivre» aussi dans le privé.
De grands syndicats affiliés à la FTQ, comme les Métallos et Unifor, ont obtenu de semblables augmentations dans la dernière année, voire davantage dans certains cas.
Au plan politique, la FTQ dit craindre la montée du chef conservateur Pierre Poilievre au fédéral. Elle prévient que «la FTQ ne restera pas silencieuse» face à sa «campagne de charme» pour «avoir l’air du bon gars».
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