Le premier ministre François Legault doit cesser d’être un «commentateur» et un «observateur» dans les négociations avec les employés du secteur public et doit intervenir directement auprès des syndicats pour faire débloquer l’impasse, plaide le chef libéral Marc Tanguay.
En entrevue avec La Presse Canadienne, dimanche, M. Tanguay a fait valoir qu’en tant que «chef de l’État québécois», M. Legault a le devoir d’entrer «personnellement et directement» en communication avec les représentants des travailleurs pour qu’une entente soit trouvée rapidement.
«Il doit le faire pour nos travailleuses et nos travailleurs, puis il doit le faire pour les citoyens et les élèves qui sont négativement impactés par (les grèves)», a-t-il soutenu.
Des milliers de travailleurs du secteur public, notamment dans les domaines de l’éducation et de la santé, sont en grève ou le seront à nouveau dans les prochaines semaines, alors que les différentes centrales syndicales et le gouvernement n’arrivent pas à s’entendre sur de nouvelles conventions collectives.
Québec s’est dit prêt à bonifier sa dernière offre salariale, qu’il présentait comme valant 14,8 % sur cinq ans en moyenne en incluant un montant de 1000 $ la première année et des offres différentiées, à condition que les syndicats acceptent de lui donner plus de flexibilité dans l’organisation du travail.
Au cours de la dernière semaine, M. Legault a publié sur le réseau social X deux images de rencontres qu’il a eues avec la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, et le ministre de la Santé, Christian Dubé, afin de discuter de l’état des négociations.
M. Tanguay estime toutefois que M. Legault devrait donner un coup de pouce à Mme LeBel en se présentant lui-même à des rencontres avec les représentants des différents syndicats.
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