La Compagnie de montagnes de ski du Québec, nouveau gestionnaire du Mont Grand-Fonds, compte investir 55 M$ au cours des trois prochaines années.
14 M$ seront nécessaires pour la nouvelle remontée débrayable 6 places. Elle sera en opération le 1er décembre 2024. Une piste de luge sur rail est également comprise dans le plan de développement tout comme un nouveau chalet au sommet avec service de restauration.
Le volet hébergement nécessitera des investissements de 22 M$ . Il comprendra 30 chalets ski in/ski out et une auberge de montagne de 50 chambres. Le nouveau gestionnaire annonce aussi la réfection des infrastructures d’accueil pour améliorer l’expérience client. Des sentiers de vélo de montagne et de randonnées sont aussi prévus.
Une nouvelle dameuse a été acquise. Six nouveaux canons à neige neuf ayant une capacité d’enneigement à des températures marginales ont aussi été achetés. Ces enneigeurs à la fine pointe de la technologie sont déjà en opération et ont grandement contribué à l’ouverture du Mont Grand-Fonds samedi le 2 décembre.
Les dirigeants de la station pense atteindre le cap des 70 000 jours ski dès cette saison et ensuite atteindre le plateau des 100 000 dans trois ans.
« En arrivant au Mont Grand-Fonds, j’ai trouvé la montagne intéressante. Elle a été bien pensée avec un versant nord ce qui garantit la neige de qualité. Je compte préserver la nature. C’est important », a -t-il dit.
« Le grand objectif de la station est d’augmenter le nombre de jours-ski et non le prix des billets pour rentabiliser l’investissement », a déclaré Christian Mars, président de la Compagnie de montagnes de ski du Québec en présentant son plan de développement.
Il a aussi expliqué que le Mont Grand-Fonds est un premier pas. «Nous sommes intéressés par le Mont-Sainte-Anne. Vous n’avez pas fini d’entendre parler de nous», a-t-il poursuivi. Il a aussi indiqué que sa compagnie prendra la gestion d’une autre station québécoise à compter du 1er janvier.
« Le challenge semblait intéressant pour avoir un discours crédible face aux autorités québécoises. On compte profiter de cette première vitrine ici pour démontrer notre savoir-faire et notre capacité d’investissements. On pense qu’on jouera un rôle fédérateur ici », dit-il.
