Futur prometteur pour La Malbaie

Par Dave Kidd 4:58 AM - 10 octobre 2023
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Le maire Michel Couturier

La Malbaie a perdu près de 1 500 habitants entre 1986 et 2016. La population est passée de 9 707 à 8 271. Cette décroissance semble terminée et la valeur de la ville dépasse maintenant le cap du milliard $.

Selon les chiffres de 2021, la Ville n’a perdu que 36 citoyens entre les deux recensements. 8 235 est la donnée la plus fraiche sur la population malbéenne. ” La décroissance semble finie. On a eu des outils pour aider. Une école de 50 M$ et un nouvel hôpital, ce n’est pas banal “, admet le maire.

La Malbaie a nettement progressé depuis 2014. Sa richesse foncière uniformisée a augmenté de 286 M$ dans les 9 dernières années pour s’établir à 1 006 824 000 $. Pendant la même période, plus de 52 M$ étaient investis en immobilisations. Tout cela s’est réalisé alors que la dette à la charge des contribuables baissait de 5 M$. Elle était de 20 335 000 $ au 31 décembre dernier. La dette totale frôle les 32 M$. Cela signifie que le gouvernement du Québec doit un peu plus de 11 M$ à La Malbaie.

La pandémie a aidé alors que plusieurs citadins ont choisi de quitter les grands centres pour les régions. La Malbaie a aussi fait le plein de télétravailleurs. Ce n’est pas terminé. Le gouvernement du Québec a l’intention d’installer un bureau partagé à La Malbaie. 15 de ses bureaux doivent accueillir 5 000 fonctionnaires d’ici 2028. Publiquement, il ne s’est pas dit grand-chose, mais selon nos informations, le gouvernement discute sérieusement avec un promoteur privé pour la location d’espaces.

Michel Couturier le dit souvent, les familles sont la clientèle visée. ” On doit prolonger le boulevard Kane pour disponibiliser des terrains en vue d’en accueillir encore. Un élément qui est aussi à considérer est qu’à La Malbaie, nous sommes une des rares villes du Québec où il y a sur le même territoire une école primaire, secondaire et du collégial “, souligne le maire.

La Malbaie, c’est aussi un immense territoire avec 155 kilomètres de routes à entretenir. Certaines manquent d’amour. ” Elles ont souffert de sous-investissement dans le passé “, analyse le maire, sans jeter la pierre aux ex-maires. ” C’est important les routes, puisque notre grand défi est justement de faire circuler les gens partout sur le territoire. Je l’ai souvent dit, avant d’inviter les gens à nous visiter, il fallait s’assurer de les accueillir adéquatement. On y est arrivé “, poursuit-il.

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