Charlevoix est en deuil d’un de ses grands ambassadeurs. Jean-Jacques Etcheberrigaray, qui était directeur général du Fairmont le Manoir Richelieu et co-fondateur de la Ferme Basque de Saint-Urbain est parti vendre la région sous d’autres cieux.
Celui que je surnommais affectueusement « le Prince de Saint-Urbain » a combattu la maladie pendant des années. Il a pris le départ pour son dernier voyage hier après-midi (1er août) entouré de sa conjointe et ses filles.
Il voyait de l’espoir partout et croyait dans les gens avec qui il était en relation.
Ses proches savent à quel point il était pourvu d’un excellent sens de l’humour. C’était aussi un bon vivant. Bref, il aimait la vie et savait comment en mettre quand il arrivait quelque part.
JJ pour les intimes a littéralement ouvert les portes du Manoir Richelieu. Pour lui, un client était un client. Qu’il dépense 1000 $ ou 10 $, il avait le même respect pour lui. Il a mis de la couleur dans l’hôtel. J’ose espérer que sa couleur y demeurera.
Il s’est impliqué auprès de la Table agrotouristique de Charlevoix. Il aimait les produits de qualité cultivés par amour de la terre charlevoisienne. Il détestait les imitations ou encore qu’on galvaude l’expression « du terroir ».
Jean-Jacques a vu le jour dans un autre « terroir », mais il est devenu rapidement un Charlevoisien à part entière même s’il n’a jamais vraiment compris l’expression « jouer du golf » .
Il me déclarait que la tenue du G7 était la journée de sa carrière dans l’hôtellerie. Écrire cette nouvelle ne fait pas du 2 août 2023, une très belle dans la mienne. Mais bon, je me souviendrai de nos nombreux échanges sur tout et rien et ton accent qui m’amusait.
Jean-Jacques merci pour tout ce que tu as fait. Je sais que tu voulais en faire plus. Mais là , repose-toi…
Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.
