La députée Caroline Desbiens dénonce un choc des valeurs entre le Québec et le Canada

Par Lisianne Tremblay 11:24 AM - 22 juin 2022
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La députée du Bloc québécois Caroline Desbiens. Photo courtoisie

Caroline Desbiens, députée de Beauport-Côte-de-Beaupré-Île d’Orléans-Charlevoix et son chef Yves-François Blanchet, ont dressé le bilan d’une session marquée par un choc des valeurs entre le gouvernement fédéral et le Québec, ainsi que par l’ineptie d’un Parti libéral peinant à assurer le fonctionnement de base de l’État.

« Outre la guerre en Ukraine et le convoi anti-mesures sanitaires, c’est l’offensive en règle lancée par le gouvernement fédéral contre le Québec qui a marqué la session. Justin Trudeau a officialisé son intention de s’attaquer à la loi 21 du Québec sur la laïcité de l’État ainsi qu’à la loi 96 du Québec sur la protection du français. Il a déposé un projet de loi sur les langues officielles qui ne protège pas le français au Québec, mais bien le droit d’angliciser les milieux de travail fédéraux », a dénoncé M. Blanchet dans un communiqué tout en rappelant que son parti poursuivra son travail plus que jamais essentiel de défendre et promouvoir les intérêts du Québec.

Caroline Desbiens estime pour sa part que la session aura également été le « théâtre d’une démonstration d’incompétence fédérale ».

« Si gouverner, c’est prévoir, la crise des passeports trace le portrait d’un caucus ministériel usé qui peine à assurer les services de base aux Québécois. Le nombre de ministres libéraux ayant terminé la session sur la sellette en raison de bévues gênantes est inquiétant. C’est un gouvernement incapable d’être proactif, qui préfère les coups d’éclat devant les caméras à la saine gestion quotidienne des affaires de l’État », a-t-elle soutenu.

Elle rappelle que le Bloc québécois a porté la demande de pouvoirs accrus pour le Québec en immigration, cependant le premier ministre du Canada n’a démontré aucune ouverture. Le caucus bloquiste a de nouveau constaté la résistance des partis fédéraux à la laïcité de l’État lorsqu’il a proposé d’abolir la prière à la Chambre des communes.

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