Sauvetage nocturne d’un homme en détresse parti en forêt

Par Karine Dufour-Cauchon 3:45 PM - 10 février 2022
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Sur la photo: l’agent Marc-Olivier Lefrançois, l’agent Martin Gingras, la sergente Véronique Nadeau et l’agent Sébastien Proulx. Sont absents de la photo, les motoneigistes ; le sergent Bernard Desbiens et l’agent Éric Chartier. Courtoisie SQ

Un individu «en état mental perturbé» a pu être retrouvé sain et sauf après cinq heures de ratissage dans les forêts du Massif du Petite-Rivière-Saint-François. L’opération s’est déroulée dans la nuit du 27 janvier.

Vers minuit, un préposé du centre de gestion des appels informe les policiers qu’un appel a été logé au 9-1-1 par un individu qui se disait alors suivi par des gens qui veulent s’en prendre à lui.

Les policiers tentent de rappeler l’individu, sans succès. Ils réussissent toutefois à localiser le véhicule du demandeur au km 423 de la route 138 à Saint-Tite-des-Caps.

Sur les lieux, les policiers retrouvent un véhicule abandonné sur le bord de la route, un téléphone cellulaire dans la neige et des traces qui se dirigent vers une clôture et qui réapparaissent de l’autre côté en direction de la forêt.  Après vérifications, la SQ identifie l’homme comme âgé d’une quarantaine d’années, originaire de Montréal. Les informations que les agents rassemblent laissent croire que l’individu était dans un état mental perturbé et qu’il y avait lieu de craindre pour sa vie.

«Le temps presse, car la température est de -24 degrés Celsius avec un temps ressenti de -30. De plus, le couvert de neige au sol est de 275 cm dans ce secteur, qui est situé à proximité du Massif de Charlevoix, ce qui rendra les déplacements plus difficiles», raconte Hélène Nepton, sergente et agente de communications de la Sûreté du Québec.

Le disparu a été localisé par les patrouilleurs motoneigistes qui ont eu eux aussi à faire une partie du trajet en raquettes. La personne en détresse a été retrouvée vers 05h30, toujours consciente, mais en début d’hypothermie.

La personne a été conduite au centre hospitalier de Beaupré où elle a reçu les soins requis. Le travail initial réalisé par les patrouilleurs dans cet événement a sans doute permis de sauver la vie de cet homme qui a passé plus de cinq heures dans un froid glacial en milieu hostile.

«Le déploiement policier a réuni ses forces du centre de services de la Côte-de-Beaupré et des policiers des postes de Charlevoix, Charlevoix-Est et de l’Île d’Orléans, dont deux motoneigistes, qui sont venus prêter main-forte aux policiers du poste de la MRC Côte-de-Beaupré. Les services incendies du secteur ont été mis à contribution afin de percer une brèche dans la clôture et avoir accès au secteur forestier», témoigne Mme Nepton.

Les patrouilleurs ont débuté les recherches en raquettes ce qui a permis d’aiguiller les patrouilleurs motoneigistes vers les traces de l’individu.

Dans un autre ordre d’idée, un autre sauvetage a eu lieu dans le secteur du territoire non organisé du lac Pikauba. Cette fois-ci, deux femmes de 27 ans originaires de Québec se sont perdues en forêt.  

Les deux randonneuses étaient parties en excursion dans la Zec des Martes. L’une d’entre elles a signalé sa détresse à son conjoint, mais le signal cellulaire et leur batterie étaient très faibles ce qui a fait en sorte que la communication était rendue impossible.

Les dames ont entendu au loin les sirènes des voitures de patrouille des policiers actionnées. Le bruit leur a permis de revenir d’elles-mêmes sur la route. Elles n’étaient pas blessées à leur sortie.

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