26 avril 2024
Avec 1376 résidents, la municipalité des Éboulements devient la seconde municipalité en importance de la MRC de Charlevoix, un titre jusqu’à récemment décerné à Saint-Urbain.
«Notre population était de 1376 en date du 1er janvier 2021, une augmentation de 23 avec l’année précédente. En 2016, on était à 1331, donc c’est presque une cinquantaine de plus», explique le maire de la municipalité Pierre Tremblay, se basant sur des données de Statistiques Canada.
2021 est également une année record pour le nombre de permis de construction émis par la municipalité soit 41 comparativement à une moyenne de 20 par an au cours des trois années.
Selon le maire Tremblay, l’attractivité de la municipalité réside dans sa situation stratégique, à mi-chemin entre les deux plus importantes villes du comté, et dans ses multiples services.
«Je pense qu’on est bien situé et qu’on a une bonne qualité de services avec le Camp le Manoir, la patinoire, le centre de ski et raquettes Les Vallons… Les deux développements domiciliaires, le Domaine Charlevoix et le Domaine de la Seigneurie, attirent. Oui, il y a des résidences de tourisme, mais aussi des résidents permanents. Le rang Sainte-Catherine est plein de nouvelles constructions.»
La pandémie a favorisé l’établissement de nouveaux résidents, selon le maire. « Il y a eu un certain exode des villes vers les régions et on en a bénéficié.»
Devant cet engouement qui perdure, la municipalité souhaite réfléchir à son développement. « Dans le fond, ce à quoi on doit réfléchir, c’est l’aménagement du territoire au complet. Des promoteurs qui nous approchent et ça suscite la réflexion… On ne veut pas se laisser tenter par le développement à tout crin parce qu’on veut pas perdre le contrôle. Il faut maintenir l’acceptabilité sociale», précise le maire Pierre Tremblay, également préfet de la MRC de Charlevoix.
Le rang Saint-Nicolas à l’ordre du jour
À cet égard, l’ouverture quatre saisons du rang Saint-Nicolas, pour laquelle 35 propriétaires ont signé une pétition, doit être évaluée.
« C’est en priorité dans les séances de travail. On aimerait donner l’année prochaine une réponse positive ou négative, mais on est en pourparlers avec le Club Sapin d’or sur la faisabilité de modifier le tracé du sentier de motoneige qui passe par là. Ce n’est pas tout le monde qui veut un terrain 200 par 200 dans le village ou dans un développement, on ne doute pas que ça pourrait répondre à un besoin », conclut l’élu.
