Le parc de la Côte-de-Charlevoix toujours dans les priorités d’Émilie Foster

Par Karine Dufour-Cauchon 7:19 PM - 26 septembre 2021
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Le centre d’accueil principal promet une vue à 270° sur la Baie-des-Rochers de Saint-Siméon. Image : Touriscope, 2019

Émilie Foster en est à sa dernière année de mandat comme députée de la circonscription de Charlevoix-Côte-de-Beaupré. Dans ses priorités figurent plusieurs projets déjà bien entamés. Le parc de la Côte-de-Charlevoix, qui pourrait voir le jour dans Charlevoix-Est, est du nombre.

La «liste d’épicerie» de Mme Foster est longue : école, hôpital, maison des aînés, fin des horaires de faction pour les ambulanciers… Difficile est le choix d’une seule priorité pour la fin de «l’an 4». «Il y a plusieurs projets auxquels je tiens. Ceci étant dit, le parc Côte-de-Charlevoix, j’y tiens beaucoup», a-t-elle réitéré.

Il était déjà connu du public qu’aucune décision ne serait prise d’ici 2022.
Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs a toujours le dossier d’opportunités entre les mains. «Nous sommes toujours dans l’attente», indique Mme Foster.

Peut-on s’attendre à remettre le projet sur la glace électorale pour l’élection provinciale de 2022?
Mme Foster ne s’avance pas jusque là et soutient «vouloir travailler à consolider les projets déjà existants». Il va de soi que la défense du bilan caquiste sera un argument de taille à l’approche du suffrage provincial. « J’ai un bon bilan, on a fait beaucoup pour la circonscription durant le mandat, et ce, d’est en ouest», insiste la députée.

Émilie Foster est de retour à l’Assemblée nationale

Tourisme Charlevoix : un enthousiasme prudent

Le projet du futur parc de la Côte-de-Charlevoix enthousiasme les gens de Tourisme Charlevoix : un potentiel d’attractivité internationale incontesté et un bassin de centaines de milliers de touristes font rêver.

La «bannière Sépaq» permettrait d’organiser davantage le secteur de Baie-des-Rochers, déjà très populaire.
Mitchell Dion, directeur général de Tourisme Charlevoix, veut quand même garder les pieds sur terre. Ce projet doit avancer en respectant les étapes.

«Il y a des éléments sociaux à considérer. Des gens habitent le secteur, ça peut vouloir dire de l’expropriation. Ça va nécessiter des consultations publiques et des éléments qui seront à venir. Je crois que ça va être nécessaire d’écouter les gens sur le terrain aussi. Ce que l’on souhaite, c’est que le projet avance sans brûler d’étapes», précise M. Dion.
Il estime qu’il ne faut pas négliger le contexte actuel. L’expert en tourisme ne fait pas référence à la crise sanitaire, mais bien à la crise de main-d’œuvre.

«Il ne faudrait pas oublier que nous sommes dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre importante. On a déjà de la misère à assurer du personnel suffisant dans les entreprises existantes. Là, on rajoute des projets majeurs, si l’on pense notamment au Club Med, et ensuite le parc. On est toujours pour la vertu des projets comme cela, il va rester à voir l’élasticité de la main-d’œuvre », expose M. Dion.

Tourisme Charlevoix avait été consulté lors de l’élaboration de l’étude d’opportunités menée par la firme Touriscope en 2019. Les contacts continuent avec la municipalité de Saint-Siméon et la MRC de Charlevoix-Est.

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