26 avril 2024
Près de 50 personnes se consultent pour l’avenir de leur église
Des membres de la paroisse Saint-Étienne sont venus donner leur avis sur l’avenir de l’église de La Malbaie, qui est à un moment crucial de réflexion.
Sauver l’église de La Malbaie ne résultera pas d’un miracle. C’est pourquoi une cinquantaine de personnes se sont mobilisées, le soir du 27 janvier, afin de ressortir leurs meilleures idées pour la survie de leur lieu de culte.
La consultation relevait de l’initiative des comités de la communauté chrétienne Saint-Étienne, alors que le Diocèse de Québec leur demande de remplir un document structurant pour la suite. Ce Plan directeur immobilier (PDI) vise à « faire le tour du propriétaire » et évaluer les pistes d’avenir du temple, qui s’enfoncent dans un gouffre financier. D’importantes décisions en découlera, comme l’on laissé entendre le comité en introduction de la soirée.
Le maire de La Malbaie Michel Couturier, et la majorité de ses conseillers municipaux siégeant avec lui à la municipalité étaient présents pour partager leur vision. Il réitère qu’il est inconcevable pour la Ville de La Malbaie d’acquérir un tel bâtiment. « Qu’en ferions nous ? Nous avons déjà une nouvelle bibliothèque, des salles de spectacle et des espaces sportifs. La ville n’a pas de besoin à remplir par un nouveau bâtiment », souligne l’élu à la sortie de la séance de travail.
Il a par la même occasion salué les efforts des comités travaillant à structurer l’avenir du temple, et assure que La Malbaie sera un partenaire présent pour la suite des choses.
De son côté, Gaétan Audet, secrétaire de l’équipe d’animation locale, soutient que la vente du bâtiment est une possibilité envisagée. « C’est sûr que les gens on dit qu’une vente serait possible, mais bien sûr à contrecœur. Nous allons tous analyser les suggestions recueillies ce soir, les synthétiser, et les envoyer au Diocèse de Québec dès le 15 février », confirme M. Audet.
Rappelons que les revenus et les dépenses de l’église de La Malbaie sont approximativement de 250 000$. L’organisation estime que le nouveau stationnement payant leur a permis de dégager un surplus de 4 000$. Une somme de 45 000$ est toutefois nécessaire annuellement pour chauffer le lieu de culte. Les récentes évaluations du bâtiment laissent entendre que des travaux d’une hauteur de 50 000$ seront à effectuer dans les prochaines années.
Plusieurs comités de travail se sont formés pour réfléchir sur l’état «inquiétant» de l’église, où les revenus se font de plus en plus rares, tout comme les croyants.
