Sarah Cécil, prof et boxeuse

Par Gilles Fiset 4:03 PM - 22 Décembre 2016
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Sarah Cécil (Photo d’Éric Maltais)

Sarah Cécil, enseignante au Centre d’études collégiales en Charlevoix, pratique la boxe depuis un an pour la forme… et le plaisir.
Par Gilles Fiset
« On trouve toutes sortes de gens maintenant qui font de la boxe. C’est une discipline qui gagne en popularité », commente Tony Harvey, l’entraineur du club Proboxe de Clermont, où s’entraine Sarah. Le cas de l’enseignante au CECC depuis quatre ans, qui cumule six ans d’études universitaires, en est un bel exemple. « J’aime l’entraînement de boxe. Ça me permet de me vider la tête, d’oublier tout le reste », confie-t-elle en ajoutant qu’elle pratique aussi le noble art pour se tenir en bonne forme physique « Ça demande un cardio pas possible. J’en ai couru des terrains de soccer et jusqu’à présent, mais la boxe est sport le plus exigeant que j’ai pratiqué », affirme Sarah. Cette dernière a en effet joué longtemps au soccer avant de se laisser tenter par un sport de combat.
Le fait d’être une femme dans une discipline autrefois réservé aux hommes ne l’incommode pas le moins du monde. « Ce n’est pas plus difficile pour une femme qu’un homme maintenant. C’est comme toutes les autres sphères de la vie, c’est accessible aux deux sexes », affirme Sarah Cécil en ajoutant qu’elle boxe lors de compétition contre d’autres filles, mais s’entraine aussi avec les gars au gymnase. « Les gars sont très pédagogue, ils encouragent beaucoup, mais ils sont aussi très francs. Heureusement cependant, ils retiennent leurs coups un peu, car ils sont trop forts pour moi », explique-t-elle.
Un premier combat
Sarah Cécil est montée sur le ring le 9 décembre dernier à La Pocatière pour vivre son premier combat en compétition. « Même si c’était un combat d’exhibition, donc sans gagnante et avec des coups un peu retenus, il y avait quand même tout le stress d’être opposé à quelqu’un que tu ne connais pas en plus d’être devant une foule, car c’est aussi un spectacle. Après 15 secondes seulement, j’étais complètement brûlé », se remémore l’enseignante. « Je n’ai pas eu une grande victoire, mais j’ai fait une grande expérience. C’est assez particulier quand les gens crient autour de vous pendant que l’on se fait frapper. Il faut apprendre à rester concentré », ajoute-t-elle.
 

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