Un conseil divisé donne son aval à la 1re phase de rénovation du chalet de Grand-Fonds

19 mars 2013
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Quelque 70 citoyens assistent ce soir à la séance spéciale de la Ville de La Malbaie.

À la demande de l’assistance, le conseil a accepté de tenir une période de question en début d’assemblée.

C’est ce soir que le conseil municipal devait décider s’il donne le contrat au plus bas soumissionnaire pour la première phase de la rénovation du chalet.

Cinq des six conseillers présents ont voté pour l’octroi du contrat. La conseillère France Bouchard était contre. La mairesse Lise Lapointe a aussi mentionné son désaccord ‘compte tenu des recommandations des professionnels et de la perte architecturale’.

Deux des trois professionnels au dossier conseillaient à la Ville de retourner en soumission afin de combiner les deux phases et de réduire les dépenses de 260 000 $. Le report permettait également de revoir la proposition architecturale des poutres.

En proposant la résolution, le conseiller Ferdinand Charest a plaidé pour le début des travaux. ‘J’estime que 350 000 $ ont été investit depuis 5 ans en plans et devis’ et auprès des professionnels ‘sans aucune planche et aucun clou. Ça a assez duré.’

Ses collègues Gilles Savard, Gaston Lavoie, Pierre-Paul Savard et Jean Bourque se sont rangés du même côté.

La décision du conseil d’aller de l’avant a été saluée par le président de la Corporation du parc régional du mont Grand-Fonds, Michel Couturier. ‘On est très heureux de cette décision là dans les conditions actuelles et les arguments qui sont avancés’. Affirmant que la Corporation aurait accepté une décision contraire argumentée avec la même force, M. Couturier soutient que ‘la phase 1 va de soit et c’était le temps qu’on avance. Quoi qu’on en dise, je crois que la phase 1 est raisonnable. La vérité n’appartient pas à une ou deux personnes, mais à la majorité autour de la table. Les conseillers avaient des arguments très sages.’ Une décision qui contribuera aussi à l’avancement de la campagne de financement, croit M. Couturier, qui soutient que les donateurs avaient besoin d’un geste concret.

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