L’histoire géologique de Charlevoix vue par des scientifiques (reportage 2 de 4)

Par Eric Maltais 20 juin 2016
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Des chercheurs de l’Agence spatiale canadienne Paul Paradis, astronome, et Robert St-Jean, géologue, ont été guidés par  Pierre Verpaelst de l’Observatoire de Charlevoix afin de visiter différents sites du géoparc de Charlevoix dans le but avoué de les intéresser à la concrétisation de leur projet : une reconnaissance mondiale menant à la construction d’un musée scientifique portant le nom de Pavillon Hubert Reeves.

Puis à proximité, des marmites créées à des ères différentes, se superposant dans le roc il y a plus de 400 millions d’années. Pour Pierre Valpaelst, il s’agit d’un épisode catastrophique majeur présentant un choc des structures tellement violent qu’il est impensable de s’imaginer l’effet que cela aurait pu donner s’il avait été possible d’y assister.

Ce deuxième reportage d’une série de quatre nous transporte dans le secteur de Cap-à-l’Aigle pour y découvrir la composition de roches sédimentaires et calcaires, des masses rocheuses complètement différentes, l’une étant la fruit du Bouclier canadien, l’autre des bas fond du Bas Saint-Laurent, distancées d’une centaine de mètres seulement aujourd’hui, mais dont la création relève de moments complètement différent.