Le parc de la Roche à Caya est maintenant ouvert

18 juin 2010
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Les visiteurs et les insulaires pourront découvrir le parc de conservation et d’observation de la Roche à Caya à l’Isle-aux-Coudres. L’appui financier de 57 000 $ de la Fondation Hydro-Québec pour l’environnement a permis la mise en place de passerelles, de caches d’observation et de sentiers qui encadreront la fréquentation du site par environ 250 000 visiteurs en plus de favoriser l’observation des oiseaux.

 

Le maire Dominic Tremblay est très fier du travail accompli par les bénévoles. «Ce parc est attendu depuis les années 2 000, a-t-il raconté. Il a été mis en branle en 2008 avec la demande d’aide à la Fondation. Nous voulions mettre en valeur notre milieu naturel et permettre l’observation des oiseaux. Nous allons sensibiliser les visiteurs à l’importance de respecter la biodiversité. Nous souhaitons également que les insulaires participent à la conservation du site.»

 

La contribution de la Fondation a aussi permis la conception de panneaux d’interprétation et de dépliants. Ces outils pourront servir aux insulaires et aux visiteurs afin qu’ils en apprennent davantage  sur cet environnement unique, fréquenté par plus de 80 espèces d’oiseaux. «Ce projet s’inscrit parfaitement dans la mission de la Fondation Hydro-Québec pour l’environnement, qui est d’aider les collectivités locales à s’approprier leur environnement, à en jouir de façon responsable et à transmettre ce patrimoine naturel aux générations futures, de préciser le directeur régional-Montmorency pour Hydro-Québec, Roger Perron.

 

Hélène Bergeron a quant à elle rappelé la légende de l’immense roche. «Alexis Lajoie que l’on surnommait Caya est devenu orphelin très jeune. Il habitait sur la terre de ses parents et n’était pas beaucoup aimé par les gens. Il était très costaud et les insulaires avaient peur de lui. Il était toujours assis sur cette roche à regarder la mer et il pleurait. Dans la légende, il est aussi dit que les enfants venaient au monde en dessous de la Roche à Caya.»

 

Des élèves de l’école Saint-Pierre ont aussi mis la main à la pâte pour la réussite de ce projet en effectuant le repiquage de plantes indigènes. «Cette implication nous incite déjà à penser que les jeunes sont conscients de leur héritage qu’ils doivent protéger afin de pouvoir le léguer à leur tour», a souligné la directrice générale de la municipalité, Johanne Fortin.

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