Centre d’archives régional de Charlevoix : 25 ans à préserver l’histoire
L’équipe du CARC et son conseil d’administration lors des fêtes du 25e anniversaire.
Habituellement silencieux, c’était pourtant fête le 14 septembre au Centre d’archives régional puisqu’on célébrait un quart de siècle.
L’aventure du CARC commence réellement en septembre 1998, alors que l’organisme, fondé quelques mois auparavant, reçoit son agrément des mains de la ministre de la Culture et des Communications.
« L’agrément qui est octroyé par BANQ est un sceau de qualité qui vient dire que notre organisation respecte les critères d’excellence établis au niveau provincial », mentionne Christelle Lavoie, directrice générale du CARC, fière d’accueillir sa présidente-directrice générale à Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BANQ), Marie Grégoire, à titre d’invitée d’honneur de ce moment important.
L’inimitable Rosaire Tremblay, artisan de la première heure, a relaté les fondements de l’édifice René-Richard et de l’espace dévolu au CARC, le tout inauguré le 7 septembre 1998.
« Les archives sont une fenêtre ouverte sur notre passé, nous permettant de mieux comprendre d’où nous venons et comment notre histoire façonne notre présent. Elles sont le fondement de notre mémoire collective et le socle sur lequel nous bâtissons l’avenir d’une société apprenante », témoignait Mme Grégoire, elle qui nomme les trésors archivistiques des «des pépites à faire découvrir».
Le CARC a pignon sur rue dans l’édifice René-Richard, au centre-ville de Baie-Saint-Paul, traitant, classifiant et conservant d’innombrables trésors archivistiques de toute la région.
En chiffres, le CARC est impressionnant : 125 fonds et collections privées. Ces dernier représentent 435 mètres de documents textuels, 280000 documents iconographiques, 1350 documents cartographiques, 540 heures d’enregistrements sonores et 15000 heures d’images en mouvement.
Chaque année, le CARC traite en moyenne 190 demandes de recherche et une centaine de consultations.
« Le CARC est la mémoire collective de Charlevoix. Après 25 années d’existence, la population est de plus en plus sensibilisée à l’importance de la constitution et de la préservation du patrimoine documentaire de la région », constatait Mme Lavoie.
