COUTURIER MODE & TRAVAIL, nouvelle image

Après 45 ans, Claude Couturier Inc. disparaît. Place à Couturier Mode et travail!

Ce changement de signature, d’image et la refonte du site Internet place l’entreprise familiale dirigée par le maire Michel Couturier au cœur des besoins des gens d’aujourd’hui. Le plaisir de gagner sa vie dans le commerce et dans sa ville a forcé M. Couturier à prendre un virage jeunesse et de son temps. « C’est un jeune qui m’a allumé lorsque je l’ai vu arriver chez moi avec une collection qu’il avait achetée à l’extérieur. Je lui ai mentionné que j’avais tout ça chez Claude Couturier Inc., mais il m’a répondu qu’il l’ignorait. Ce fut le début de la réflexion », a lancé le propriétaire.
La décision fut alors prise de changer le nom, le site Internet, la signature et les lignes de vêtements. « J’ai fait affaire avec des jeunes d’ici, Amélie Beaulne, de Rorkäal Design, pour l’image, et Audrée Bélanger, de A-bcom, pour les communications, et nous avons élaboré notre nouvelle stratégie. Je suis vraiment heureux de la réponse des gens. Couturier Mode et travail identifie bien notre relation commerciale que nous entretenons avec les gens », poursuit M. Couturier, qui souhaitait alléger l’image et lui donner une connotation urbaine.
Le maire s’épanouit dans son environnement depuis une trentaine d’années. Il raconte comment l’aventure a commencé : « Je ne savais pas trop dans quoi m’orienter dans mes études après un cours collégial à Limoilou. Puis en discutant avec mon père, j’ai convenu de l’aider dans le commerce, le temps de me permettre de définir mon avenir. Je n’ai jamais quitté l’entreprise par la suite pour en faire l’acquisition à la fin des années 1990. Aujourd’hui en posant ces gestes, je positionne aussi le commerce pour qu’il réponde aux besoins de la troisème nouvelle génération, celle de mes enfants qui s’impliquent à leur tour avec moi ».
L’homme d’affaires se dit chanceux de posséder une clientèle fiable et fidèle, autant pour les vêtements de travail que pour des lignes plus tendance, du chic au prêt-à-porter. « Notre objectif, c’est de permettre à 80% des gens de combler 80% de leurs besoins, 80% du temps. Avec notre équipe aussi dévouée au niveau du service, nous sommes confiants de traverser le temps ».
Jadis appelée La Malbaie Jobbing lors de sa fondation en février 1971, cette place d’affaires de la rue Saint-Étienne a toujours été un forum de discussions intenses, son père Claude ayant été parmi les fondateurs de la Société de développement commercial (SDC). Il faut suivre son temps. « Je viens tous les jours au magasin pour superviser le tout mais aussi lorsque j’ai une décision importante à prendre. Les affaires me donnent une relation privilégiée avec les gens et j’obtiens vraiment le pouls de la population », a-t-il confié. Voilà sans doute le sondage qui le guide vers les prochaines élections municipales, en novembre 2017. Comme le dirait Bernard Derome à Radio-Canada, si la tendance se maintient…