Regroupements : pas de fermeture dans l’Est, mais pas pour demain

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Par Victor Carré 2:31 PM - 4 novembre 2025 Initiative de journalisme local
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Les bureaux de la MRC de Charlevoix-Est. Photo Archives

Certains maires dans Charlevoix-Est ne sont pas complètement fermés à l’idée à des projets de regroupement municipaux, mais cela ne se ferait pas de sitôt.

« La sortie de la ministre des Affaires municipales [Geneviève Guilbault] est pertinente, mais il faudra, avant tout, considérer que les fusions devront se faire naturellement », mentionne le maire de La Malbaie, Michel Couturier.

« On ne peut pas demander ou forcer les municipalités. En tout cas, moi, je ne le ferai pas », poursuit-il.

« Je ne suis pas totalement fermé, mais ce n’est pas au maire d’en décider seul. On va s’asseoir avec le nouveau conseil et en discuter ensemble. Évidemment, ça dépend de beaucoup de chose en lien avec la forme que ça pourrait prendre, mais ça ne coute rien d’étudier la question », énonce pour sa part le maire de Clermont, Luc Cauchon.

« Le regroupement n’est pas la décision d’un seul homme, donc je me rangerai du côté du conseil », dit pour sa part le maire de Baie-Sainte-Catherine, Donald Kenny. 

Ce dernier mentionne que le prochain conseil se penchera à savoir s’il y a de meilleurs incitatifs du gouvernement. « La raison pour laquelle ils nous demandent de nous regrouper c’est parce que Québec nous lance de plus en plus de responsabilités dans notre cour sans que les transferts suivent », précise-t-il.

Le nouveau maire de Saint-Siméon, Gilles Harvey, indique ne pas être fermé à l’idée, mais sous certaines conditions.  

« Si Baie-Sainte-Catherine décide de vouloir relancer le projet de regroupement, nous sommes loin d’être fermés. […] Personnellement, je serais moins friand de fusionner avec La Malbaie. On est trop loin », soutient-il.

De son côté, le maire de Notre-Dame-des-Monts, Alexandre Girard, parle plutôt de « commencer par partager les ressources entre les municipalités, tout en conservant une indépendance ». 

« On partage nos agents de développement avec Saint-Hilarion et nous avons une entente avec Clermont et Saint-Aimé-des-Lacs en ce qui concerne les incendies, ça marche très bien », dit-il.

La mairesse de Saint-Aimé-des-Lacs, Jo-Annie Boulianne, ne prône pas vraiment l’idée. « On est une entité unique. On a un grand territoire et chaque élection, il y a des gens qui se proposent. La participation citoyenne est bien présente. Oui, on est prêt à partager certains services, mais un regroupement, c’est excessif », soutient-elle. 

« Il faudrait, avant, poser les pour et les contre, mais à l’heure actuelle, on n’en est pas là », indique quant à lui le maire de Saint-Irénée, Michel Gauthier.

Avec la collaboration de Félix Côté

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