Bien oui. Je suis de votre avis : ça n’a aucun sens d’obtenir des résultats des élections aussi tard que ça.
Je n’ai pas attendu l’interminable fin du scrutin pour sensibiliser un élu. J’ai suggéré à Michel Couturier , maire de La Malbaie, que la Fédération québécoise des municipalités s’en mêle. Si le maire de Baie-Saint-Paul lit ce texte, il peut se considérer lui aussi comme sensibilisé.
À 1h du matin, échangez des textos avec le collègue Jalbert de la radio dans le stationnement de l’hôtel de ville de Petite-Rivière-Saint-François en se demandant si on ne ferait pas chacun un tour de garde, c’est la dernière chose que lui et moi pensions faire hier…tôt ce matin , devrais-je écrire.
Je vais vous épargner les textos que j’ai reçus d’électeurs frus qui juraient, pestaient (et tout ce qui se termine en aient que vous voulez) sur la lenteur de la sortie des résultats.
Je ne blâme pas le personnel électoral. Ces personnes s’organisent à l’intérieur du système qui leur est imposé. En revanche, on pourrait leur demander des suggestions. Ce sont eux qui l’ont vécu.
On peut très certainement améliorer le système dans lequel les municipalités doivent évoluer. Doit-on obliger le découpage en districts ? Peut-on permettre de compter les votes aux deux heures ? Peut-on tenir le vote sur une semaine de midi à 17h et permettre le comptage des bulletins quotidiennement ? Un vote électronique local, pas une autre patente en réseau qui couterait des milliards, mais bien organisé localement ça doit pouvoir se faire. Il existe surement une compagnie qui a un « kit élections » en développement. Il existe assurément un moyen d’accélérer le processus tout en le gardant intègre.
Le vote par Internet a été avancé. Or, l’expérience qui devait se tenir cette année dans 21 municipalités du Québec a été écartée. « Élections Québec a mis sur pied un projet pilote de vote par Internet pour les élections générales municipales de 2025. En octobre 2023, nous avons lancé un appel d’offres visant à acquérir une solution de vote par Internet. Toutefois, aucun des trois fournisseurs ayant soumissionné n’a été en mesure de répondre à nos besoins. Nous avons donc annulé cet appel d’offres de même que le projet pilote », lit-on sur le site du DGEQ.
« Ce projet devait permettre à des électrices et des électeurs de 21 municipalités du Québec de tester cette modalité de vote. La sécurité du vote par Internet était au cœur de ce projet : nous avions prévu de nombreuses mesures pour nous assurer que la solution de vote par Internet utilisée soit sécuritaire, accessible et fiable », écrit-on aussi.
Moi, c’est ma job d’attendre. Si ce n’est pas des résultats, c’est après des gens, des appels ou des courriels.
Pour moi, que le gagnant soit connu la journée du vote ou le lendemain, je dois l’écrire pour nos lecteurs. Même chose pour les collègues des autres médias. On couvre les élections pour la population et parce qu’on vit en démocratie. Pour ceux qui lisent et écoutent, l’attente se vit autrement.
Le Directeur général des élections du Québec doit avoir encore des plans pour le futur. On a quatre ans devant nous pour améliorer le système. Jamais je ne croirai qu’on ne peut pas rendre la chose plus rapide tout en la gardant intègre.
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