Le coroner Dr Jean-Marc Picard ne peut écarter ni affirmer que l’accident mortel survenu le 13 mars sur la route 138 à Petite-Rivière-Saint-François est dû à un geste volontaire.
« Considérant ces antécédents, de même que l’absence de freinage ou facteurs environnementaux expliquant l’accident, je ne peux écarter l’hypothèse d’un geste volontaire », élabore le coroner dans son rapport faisant quatre pages.
« Pour cette raison, il s’agit d’un décès consécutif à une collision routière, mais d’intention indéterminée », en conclut-il.
Le coroner Picard balaie du revers de la main le côté intoxication comme cause de décès. À la suite d’analyse toxicologique, « l’acétaminophène était sous forme de traces et le taux du citalopram (antianxiolitique) se situe dans son seuil thérapeutique », écrit-il.
Le coroner mentionne dans son rapport qu’il n’y avait « aucun témoin de l’accident à l’exception du conducteur du camion ». Les proches de la victime lui ont confirmé que cette dernière avait des troubles d’anxiété généralisée.
À noter qu’aucune recommandation n’a été proposée par le coroner à la lumière de son enquête.
Rappel des faits
Le 13 mars 2025 à 16 h 13, un appel entre à la Sûreté du Québec de la MRC de Charlevoix à l’effet qu’une collision de voitures, type face-à-face, impliquant deux véhicules vient de se produire près de l’intersection de la route 138 et du rang St-Cassien, plus précisément à environ 200 mètres à l’ouest de cette intersection.
Le camion ainsi que la voiture ont pris feu suite à l’impact. Un épais panache de fumée était alors visible.
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