Routes, vitesse et épicerie au débat de Saint-Hilarion

Le débat de TVCO a permis de constater que deux des candidats à la mairie de Saint-Hilarion ont plusieurs priorités communes, mais aussi des différences importantes sur la manière dont doit se définir le futur de l’endroit.

Le maire sortant n’a pas hésité à jouer la carte de l’expérience pour rappeler à son adversaire que c’était « facile de dire des choses quand on n’est pas à la municipalité » alors qu’Henri Bilocq venait de dire que trois ans « ont été perdus pour la réfection des routes ».

Toujours sur les routes, les deux candidats sont d’accord que la limite de vitesse doit être abaissée sur la route 138 et d’autres rues municipales. Pour Patrick Lavoie, « le dossier fait déjà l’objet de discussions avec le ministère des Transports de le la mobilité durable », Henri Bilocq veut parler au ministère sur ce point et croit que l’installation de dos d’âne serait la solution à préconiser sur la rue Cartier.

Thème cher à l’ancien contremaitre et candidat, l’entretien des routes est revenu souvent dans ses propos. « Il y a des travaux à faire partout », dit-il. « Un réseau de 54 kilomètres à 1 M$ du kilomètre c’est dispendieux », a rappelé Patrick Lavoie.

Dans le volet développement, Henri Bilocq croit qu’un hôtel avec un restaurant serait susceptible d’attirer plus de monde à Saint-Hilarion. « De jeunes investisseurs veulent ouvrir une épicerie. Il ne faut pas leur nuire. Ça prend des promoteurs qui vont aider à attirer des investisseurs », a-t-il poursuivi.

Patrick Lavoie veut lui aussi une épicerie et serait prêt à appuyer un projet de coopérative si le privé passe son tour.  Il a aussi dit souhaiter l’ouverture d’une halte routière au site de la montagne de la Croix.

Le maire sortant entend se battre pour l’usine du Groupe Lebel qui alimente une chaîne économique importante dans la région. «Ça prend de l’expérience pour aller défendre ce pôle.

Henri Bilocq n’a pas raté l’occasion d’aller exprimer son désaccord avec le projet de regroupement en incendie avec la Ville de Baie-Saint-Paul. « Des pompiers vont démissionner si ça se fait. Je n’ai rien contre Baie-Saint-Paul. Oui à l’entraide, mais pas question de tomber dans les mains de la ville »,a-t-il soutenu.

Patrick Lavoie n’a jamais parlé de sécurité incendie.

Henir Bilocq a reproché le manque de communication du maire. « Les gens posent des questions et les réponses n’arrivent pas. Ce n’est pas dur d’écouter le monde », a-t-il indiqué.

La présence de Mélina Harvey aurait probablement changé l’allure des échanges, mais on ne peut que le présumer. Elle a décliné l’invitation de TVCO.