Un centenaire du tonnerre

100 ans sensationnels. On peut résumer la saison ainsi ? « Oui », affirme sans hésiter Jean-Philippe Moffet, directeur des golfs et activités récréatives pour Fairmont au Québec.

Le golf terminera sa saison aujourd’hui (18 octobre) avec 27 000 rondes. C’est à peine 3 000 de moins que son record de tous les temps lorsque le golf était une des seules activités permises durant la pandémie.

Le succès de la saison n’est pas attribuable qu’au 100e anniversaire du golf et aux activités l’entourant. « Notre parcours est devenu un incontournable. Avant les golfeurs le plaçaient sur une bucket list, maintenant ils reviennent année après année. La qualité du parcours et du service à la clientèle explique le succès. On a géré sainement et honnêtement. Chaque geste était pensé », analyse Jean-Philippe Moffet pour expliquer la popularité du parcours.

Cette photo et les suivantes sont une courtoisie Louise Ricard

Jean-Philippe Moffet , en poste depuis 26 ans, a connu les « deux parcours ». L’ancien et le nouveau. La progression de celui que l’on connait tel qu’il est aujourd’hui le surprend un peu. « En 20 ans, c’est tout un chemin qui a été parcouru. Le terrain a fêté ses 100 ans, mais dans les faits, il a 20 ans avec l’ouverture des trois parcours aménagés au début des années 2000 », fait-il observer.

Dans l’édition 2025 de SCOREGolf, le top 59 des parcours publics du Canada, le golf du Fairmont Le Manoir Richelieu occupe le 38e rang. Il s’agit d’un bond de 18 places sur le classement de 2023. La chaîne hôtelière possède deux golfs qui sont dans le top 10 : le Fairmont Jasper Park et le Fairmont Banff Springs. Ils occupent respectivement les 3e et 4e rangs depuis 2023.

Jean Philippe Moffet voit grand. Pas trop compte tenu du joyau qu’il gère et a poli avec une équipe de passionnés depuis des années. Il se donne deux ans pour que le golf du Fairmont le Manoir Richelieu figure dans le top 20 de SCOREGolf.

Le meilleur coup de l’été du Fairmont Le Manoir Richelieu a été sans contredit l’ouverture de la terrasse du Point Cardinal. C’était clairement ce qui manquait pour compléter l’expérience promise et créer l’après golf. Les joueurs et les clients de l’hôtel ont rapidement adopté les lieux.  Pour ceux qui rêvaient d’avoir du public au moment de s’élancer sur le parcours, ils ont été servis.

Cet anniversaire étant passé, les efforts de l’équipe seront à 100 % sur le terrain. On veut l’améliorer encore. Amélioration ne veut pas dire modification. « C’est plus de la manucure. On répare ce qui a été endommagé. Ce sont des travaux ordinaires qui vont rendre le parcours extraordinaire », résume Jean-Philippe Moffet.

La tarification dynamique du droit de jeu quotidien fait jaser des amateurs. Comme son nom l’indique, le tarif varie selon l’achalandage.  Pour Jean-Philippe Moffet cette mesure est là pour rester. Il croit même que d’ici deux ans « les clubs seraient fous de ne pas l’introduire. Ils perdent de l’argent », dit-il.

Le tarif pour les résidents de Charlevoix demeurera en place.

La saison 2026 s’annonce aussi forte que celle qui vient de se terminer. Le locataire de la Maison-Blanche sera encore là ce qui aura encore pour effet de limiter les voyages aux États-Unis. Pas besoin d’avoir joué au golf pour s’apercevoir que les ontariens ont eu un gros coup de cœur pour Charlevoix.