Charlevoix a enregistré son tout premier cas domestique d’Influenza aviaire de son histoire, confirme l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA). Plusieurs théories sont actuellement sous investigations, mais une pourrait être plus considérée que d’autres.
« C’est une période de l’année où il faut faire un peu plus attention », mentionne en entrevue la Dre Manon Racicot, vétérinaire épidémiologiste principale pour l’ACIA.
En effet, la période de migration d’oiseaux sauvages peut être davantage prétexte à la transmission du virus. « Il arrive parfois qu’un oiseau ne présente aucun signe qu’il est porteur l’influenza aviaire. Il a donc un risque qu’il transporte la maladie et qui la transmette à d’autres espèces », explique Dre Racicot.
Le virus peut être introduit dans un élevage lorsque des oiseaux sauvages entrent en contact avec des oiseaux domestiques ou leur environnement. Il se transmet directement par les sécrétions et les excréments de l’espèce.
La densité moins élevée d’éleveurs dans la région pourrait aider à limiter la propagation de la grippe. « Mais il n’y a rien à négliger », spécifie cependant la porte-parole de l’ACIA.
Des échantillons prélevés sur place ont été envoyés en laboratoire, à Québec et Winnipeg, afin de déterminer quelle branche de la maladie a été détectée.
Un ordre d’abattage des oiseaux considérés comme ayant été en contact avec la source du virus a été donné, mentionne Dre Racicot, sans toutefois préciser à combien se chiffre le cheptel concerné.
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