À Saint-Hilarion, des familles réclament des gestes concrets contre la vitesse

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Par Jérôme Gagnon 6:00 PM - 15 octobre 2025
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Courtoisie

Des résidents du chemin Cartier se sont regroupés pour réclamer des mesures contre la vitesse à Saint-Hilarion.

Excédés par la circulation rapide sur leur route, des résidents de Saint-Hilarion ont décidé de se regrouper pour faire entendre leur voix.

Sur le chemin Cartier, des dizaines de pancartes de citoyens ont fait leur apparition ces dernières semaines pour dénoncer la vitesse excessive.

« À force de se croiser sur le bord du chemin ou en marchant, on s’est rendu compte qu’on était tous découragés des véhicules qui passaient à côté de nous », raconte Pierre-Olivier Chiasson, porte-parole du groupe.

Selon lui, la situation perdure depuis trop longtemps. « On a tous des histoires à raconter : des voitures, des camions, des dix roues, des fourgonnettes… Ça descend vite dans le bas de la côte. Devant chez moi, ça se laisse aller encore plus », décrit-il.

C’est en créant un groupe Messenger avec les voisins que l’idée d’une mobilisation citoyenne a pris forme. « On s’est dit qu’il fallait faire quelque chose par nous-mêmes, parce que ni la municipalité ni la police ne nous donnaient de réponses ou de solutions », ajoute M. Chiasson.

Les citoyens dénoncent la vitesse excessive à toute heure du jour. « Que ce soit tôt le matin, dans la journée ou le soir, on en voit de toutes les couleurs. Tout ce qu’on veut, c’est que les gens comprennent que c’est une zone de 40 km/h. Plusieurs familles habitent ici, on marche souvent avec nos enfants ou nos chiens, mais on ne se sent pas du tout en sécurité », insiste-t-il.

Ces pancartes ont fait leur apparition ces dernières semaines pour dénoncer la vitesse excessive.

L’absence de trottoirs complique la situation : « On marche sur l’accotement, et les fossés sont profonds. Il n’y a aucune chance de se tasser si un véhicule arrive trop vite », souligne le citoyen.

Pierre-Olivier Chiasson espère que le message sera enfin entendu. « Un résident se bat depuis deux ans pour la même cause, sans résultat. On espère que cette fois, ça bougera. C’est drôle, le matin même où on a parlé de notre mobilisation, la police a été visible toute la journée… simple hasard ou réaction à notre appel? Le temps nous le dira. »

Les résidents espèrent que les autorités interviendront avant qu’un incident ne vienne rappeler les risques bien réels du secteur.

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