Une campagne de financement pour préserver les églises de Charlevoix

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Par Victor Carré 5:05 PM - 14 octobre 2025 Initiative de journalisme local
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Victor Carré | Le Charlevoisien

Marlène Rochefort et Jean-Marc Chouinard, ambassadeurs de la campagne, accompagné de leur petit-fils Noah.

Les paroisses de Saint-Laurent et Saint-François d’Assise de Charlevoix lancent une vaste campagne de financement dans le but de préserver les églises de la région, symboles du patrimoine bâti de Charlevoix.

La campagne, qui sera gérée par les Comités de consultation et d’organisation locale (CCOL) des églises de Charlevoix, s’étendra de Baie-Sainte-Catherine à Petite-Rivière-Saint-François, comme l’expliquent leurs ambassadeurs, Jean-Marc Chouinard et Marlène Rochefort.  

« Chacun des individus, que ce soit des personnes qui arrivent nouvellement arrivant ou des personnes qui sont natives de nos régions, doit prendre conscience que ces bâtiments-là nous appartiennent », mentionne d’amblé Mme Rochefort.

« Les églises sont les cœurs de nos villes et nos villages. Quand le cœur d’une personne s’arrête, tout s’éteint. On ne veut pas en arriver là. […] Si on veut se donner une vision d’avenir et s’élargir pour offrir des services additionnels à nos communautés, ça va nous prend l’aide de tous », poursuit M. Chouinard.

Aucun objectif financier n’a été établi quant à cette campagne qui se tiendra du 18 octobre au 16 novembre. « Ce qui va faire la différence, c’est la quantité de personnes qui va donner un minimum d’argent. Ça va donner ce qu’il faut pour exploser et faire revivre un patrimoine que nous serons capables de léguer aux générations futures », soutient M. Chouinard.

Ce dernier y va cependant d’un « calcul rêvé » pour pouvoir dire « mission accomplie ». « Si chacune des familles d’une municipalité de 500 personnes donnait 3 $ par semaine, ça représenterait 150 $ annuellement. En plus, nous donnerions un reçu d’impôt, qui donne en moyenne 40 % du montant. Ça reviendrait à 1,90 $ par semaine, c’est à peine le prix d’un café », explique l’ambassadeur. 

En plus d’être injecté dans différentes réparations, l’argent qui sera amassé pourrait servir à mettre à jour le carnet de santé des églises, ou encore pour développer des vocations secondaires, soit dans l’édifice ou sur les terrains adjacents de ces derniers. 

« Des idées, ce n’est pas ce qui nous manque », avouent à la blague M. Chouinard et Mme Rochefort.

D’autres initiatives se grefferont à la campagne de financement. Le duo parle entre autres d’un spectacle avec un artiste d’envergure à l’église de Saint-Hilarion qui sera annoncé sous peu. 

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Anne Marie Asselin
Anne Marie Asselin
1 mois il y a

Wow! Bravo à vous deux!