Lyne Tremblay souhaite mettre son expérience au service de Saint-Urbain

Élue pour la première fois au conseil municipal en 2001, la candidate à la mairie Lyne Tremblay veut assurer une continuité dans le développement de la localité tout en misant sur la consolidation.

L’élue présente son approche comme un équilibre « entre la continuité et le renouveau ».

Arrivée au conseil en 2009 avec une vision commune de diversification des revenus et de développement local, elle estime que la municipalité récolte aujourd’hui les fruits de ce travail. Le parc industriel et les nouveaux quartiers résidentiels figurent parmi les réalisations dont elle est fière.

« Avec les années, j’ai acquis une bonne expérience du milieu. Je veux m’en servir pour continuer à faire avancer Saint-Urbain », dit-elle.

Mme Tremblay croit toutefois qu’il est temps de consolider ce qui a été amorcé. Elle souhaite profiter des revenus générés pour moderniser les infrastructures et mettre de l’avant le projet signature en matière de loisirs.

Celui-ci vise entre autres à offrir des installations plus attrayantes pour les résidents et à encourager les visiteurs du parc national des Grands-Jardins à faire halte à Saint-Urbain, créant ainsi des retombées pour les commerçants.

La candidate accorde aussi une grande importance à la vie communautaire, qu’elle souhaite raviver. Elle évoque avec affection l’époque des festivals et des activités locales, convaincue que la population désire retrouver ces moments de rassemblement.

Le logement abordable figure également parmi ses priorités. Elle veut appuyer le projet de la Coopérative d’habitation Charlevoisine et favoriser la remise en valeur de certaines résidences inoccupées afin d’améliorer l’offre et d’embellir le cœur du village.

Elle croit important de respecter la capacité de payer des citoyens. Pour elle, la priorité doit rester d’aider les aînés à demeurer dans leur résidence plutôt que de recréer des RPA.


Sur le plan régional, Lyne Tremblay souhaite poursuivre la collaboration intermunicipale, notamment en matière de sécurité incendie, où elle estime que « le statu quo n’est plus possible ».

À ses yeux, le rôle du maire repose sur la collaboration. « Le maire anime le conseil, donne la bonne information pour que les élus puissent prendre les bonnes décisions. C’est aussi un rôle de coaching. Il faut impliquer davantage les membres du conseil », explique-t-elle.

Elle rejette toutefois l’idée d’une élection « charnière » pour la municipalité. « Je trouve qu’il y a certains candidats qui tiennent des propos alarmistes. Moi, je pense qu’on est sur une lancée très dynamique. Les autres municipalités autour nous regardent. On a un bel élan », estime-t-elle.

Élue pour la première fois en 2001, battue en 2005, puis réélue en 2009, elle siège depuis sans interruption. Elle cumule 20 années d’expérience en politique municipale à Saint-Urbain.