Carl Gilbert veut raviver Saint-Urbain
Carl Gilbert, agriculteur et ingénieur de formation, se présente à la mairie de Saint-Urbain.
Candidat à la mairie de Saint-Urbain, Carl Gilbert entre dans la course avec l’ambition de « dynamiser » la municipalité. Agriculteur et ingénieur de formation, il mise sur un développement équilibré entre économie, agriculture et qualité de vie.
Rencontré à sa ferme du Cran Blanc, M. Gilbert affirme que l’agrandissement du parc industriel constitue un enjeu important.
« Les gens veulent du développement. Plusieurs me disent : Saint-Urbain, c’est mort, il ne se passe rien. Il faut se remettre en action », résume-t-il. Le candidat souhaite appuyer les entreprises existantes et attirer de nouvelles initiatives locales.
Il veut aussi dynamiser la vie communautaire. « Il faut travailler sur les loisirs, la maison des jeunes, peut-être même créer un festival. Il faut que ce soit vivant à Saint-Urbain », ajoute-t-il.
Sur le plan agricole, Carl Gilbert estime que la municipalité doit préserver un secteur clé de son identité.
« On a ici l’une des plus grandes entreprises biologiques du Québec. Si on la retire du paysage, on se retrouverait avec beaucoup de terres en friche. Il faut encourager les propriétaires non producteurs à mettre leurs terres en valeur », explique-t-il.
Fort de son expérience à l’UPA, il souhaite « plancher sur des solutions concrètes » et ouvrir le dialogue avec les instances agricoles.
Il évoque également la possibilité d’un dézonage pour favoriser le développement du parc industriel.
« Je pense être bien placé pour en discuter avec la Commission de protection du territoire agricole. Il faut que ça avance dans le bon sens », dit-il.
Concernant la sécurité publique, le candidat reconnaît les défis laissés par les inondations de 2023. « Ce sont des événements malheureux, mais il faut appliquer les recommandations et améliorer nos infrastructures. La caserne montre des signes d’usure », répond ce dernier.
Il veut s’attaquer à la couverture cellulaire qui demeure, selon lui, un problème sur la route 381 et même dans le village.
« En 2025, c’est inacceptable qu’on ait encore des zones sans signal. »
À quelques semaines du scrutin du 2 novembre, le candidat se dit confiant. « Les gens veulent que ça bouge. Les commentaires que je reçois sont positifs. Je crois que les citoyens de Saint-Urbain vont faire le bon choix. »
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