La passion d’une téléspectatrice devient un legs pour la Ferme Rose-Anna

La succession d’Huguette Riendeau a remis un don de 20 000 $ à Héritage Charlevoix pour soutenir la restauration de la Ferme Rose-Anna à Notre-Dame-des-Monts. Un banc commémoratif a été inauguré dimanche en hommage à cette grande admiratrice du téléroman Le Temps d’une paix.

Cette contribution, réalisée par ses fils Stéphane, Jean et Pierre Drouin, constitue le plus important don obtenu dans le cadre de la campagne de financement d’Héritage Charlevoix.

Mme Riendeau, décédée récemment, était une grande admiratrice du téléroman Le Temps d’une paix. « Ma mère était une fan finie. Elle connaissait chaque épisode par cœur », a mentionné Stéphane Drouin.

« On cherchait une façon de contribuer, et quand on a lu le cri du cœur de la fondation dans Le Journal de Québec, on a compris que c’était la bonne occasion », a-t-il ajouté.

Le banc commémoratif installé sur le site rend hommage à toute l’équipe du téléroman « pour les heures de bonheur partagées avec le public à travers Rose-Anna et son univers ». Une plaque y reprend les mots de Pierre Gauvreau, créateur de la série :

« Il faut que je parle aux “ancêtres”, que je leur demande de revenir et de m’inspirer (…) il y a du monde, beaucoup de monde qui a le goût de les écouter ! »

Selon François Tremblay, directeur général d’Héritage Charlevoix, ce don a permis de soutenir des travaux essentiels à la préservation du site.

« C’est majeur pour nous. Ce montant nous a permis de refaire entièrement le toit de la maison de Rose-Anna, qui était en très mauvais état. Les coûts globaux sur la ferme se chiffrent à près de 200 000 $. En trouvant 20 000 $ comme ça, plus les 10 000 $ recueillis via GoFundMe, on a pu avancer la restauration », a-t-il expliqué.

M. Tremblay a aussi souligné la réflexion derrière le geste posé par la famille Drouin.

« Ils ont pris le temps de se demander ce qui était significatif pour leur mère et ont trouvé un geste parfaitement adapté. Bien sûr, il faut continuer de soutenir la recherche et les organismes communautaires, mais la culture et le patrimoine ont aussi besoin d’appui. Des initiatives comme celle-là, on espère que ça fera des petits. »

Toute la famille Drouin était présente lors de la cérémonie ce dimanche.