Réseau-rivières : Charlevoix aussi frappée par les compressions
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Le suivi de la qualité de l’eau dans plusieurs rivières du Québec, dont celles de Charlevoix, s’est arrêté deux mois plus tôt que prévu. Comme l’a révélé Radio-Canada, le ministère de l’Environnement (MELCCFP) a mis fin à la campagne d’échantillonnage du Réseau-rivières dès le 1er octobre, plutôt qu’à la fin novembre.
Cette mesure, qui touche 143 stations d’analyse sur 224, s’inscrit dans une série de compressions budgétaires et de réductions d’effectifs au sein du ministère de l’Environnement (MELCCFP).
Pour Jean Landry, directeur général de l’Organisme de bassin versant Charlevoix-Montmorency (OBV), la décision n’est « pas totalement une surprise ».
« Ce n’est pas une grande surprise, parce que la qualité de l’eau n’a jamais été une priorité très forte à Québec », affirme-t-il au bout du fil.
Jusqu’à cette année, les OBV devaient assumer eux-mêmes le coût de leur personnel pour réaliser ce travail, précise-t-il. Seuls les frais de déplacement étaient remboursés. À la suite de pressions du milieu, le ministère était finalement revenu sur sa décision. Jean Landry croit toutefois que le budget a probablement été dépassé, ce qui expliquerait la réduction actuelle des activités.
Le directeur estime que ces coupures auront un impact à court terme, notamment sur la continuité des données, mais se montre confiant de voir les suivis reprendre l’an prochain, puisque des contrats sont toujours en vigueur avec le ministère.
Plusieurs membres du réseau des OBV ont rappelé à Radio-Canada que les mois d’octobre et novembre sont cruciaux pour mesurer les effets des précipitations et des variations de débit sur la qualité de l’eau. Il s’agit d’une observation que partage M. Landry.
Dans Charlevoix, l’OBV participe depuis plusieurs années à la collecte de données du Réseau-rivières, notamment sur la rivière Malbaie, où se déverse le lac Nairne.
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