Mairie de PRSF : Serge Bilodeau en mode écoute

Serge Bilodeau est pratiquement en campagne électorale depuis un an. Ses interventions durant les séances du conseil municipal ne laissaient aucun doute sur ses intentions de tenter de devenir maire de Petite-Rivière-Saint-François.

L’ex-conseiller municipal semble avoir appris de sa tentative de 2021. C’est avec une grande ouverture qu’il se lance dans la mêlée. Son côté « givré » parait un peu plus cette année alors qu’à la dernière campagne on ne voyait que le côté fibre. « J’écoute. Je prends des notes sur ce que les citoyens demandent et attendent de leur municipalité », dit-il.

L’aspirant maire a aussi dressé une série de critiques envers le conseil sortant. Il trouve que la « municipalité ne fait pas grand-chose pour les commerces » citant une campagne de l’école alors que seulement deux bons d’achat pour autant de commerces avaient été achetés par le conseil. « Il y a plus que deux commerces dans le village. On peut et il faut les encourager. Dans une région touristique, il faut investir pour aider », croit-il.

Il critique aussi la façon dont le conseil a investi. « On se plaint que la MRC facture en fonction de la richesse foncière uniformisée et accorde des subventions selon la population. C’est exactement le même modèle qui est appliqué ici», poursuit-il.

Serge Bilodeau ne croit pas que le village est plus uni qu’il y a quatre ans. Les gens de « la banlieue se sentent négligés. Ils ont l’impression d’être la vache à lait du périmètre urbain. Ils sont conscients que des fonds sont utilisés en bas, mais il faut développer en haut aussi », continue-t-il.

Son principal reproche concerne le manque de planification et de vision de la Municipalité. « Il y a des projets qui remontent à 5-6 ans toujours pas réglés. L’agrandissement du parc entrepreneurial, le maire ignorait les demandes des promoteurs. Si je suis élu, l’état d’avancement des projets et les budgets feront l’objet d’un suivi serré. Tout le monde va savoir dans quelle direction on avance », promet-il.

Un de ses premiers engagements s’il gagne le 2 novembre est de couper de 3% le salaire du maire. « Sa hausse était de 35 % et celle des conseillers 32 %. On ramène ça à 32 % pour tous. Je veux aussi apporter de la transparence et des programmes. On a besoin de moderniser nos façons de faire et avoir par exemple des programmes d’entretien.  Avant c’était facile à gérer, là, les choses ont changé », termine-t-il.