Mairie de PRSF : Jean-Guy Bouchard est « disponible plus que jamais »
Le maire sortant de Petite-Rivière-Saint-François est « plus disponible que jamais » pour continuer le travail amorcé et atteindre de nouveaux objectifs.
« Notre village va bien. J’ai le goût de continuer », dis celui qui tente d’obtenir un second mandat dans les années 2020 après avoir été maire pendant 12 ans dans les années 1990.
Il n’accorde pas trop d’importance à cette seconde élection à la mairie face à Serge Bilodeau. « C’est la démocratie. Les gens savent ce qu’on a fait et ils ont le choix », dit-il en parlant des sièges de conseiller qui font l’objet d’élection.
En 2021, un de ses engagements était d’unifier le village. Il croit que cet aspect s’est amélioré. « En quatre ans, notre population a grimpé de 30%. Les fêtes du 350e ont aidé », dit-il. Plus concrètement, ceux qui rêvent de voir pousser des commerces dans les « hauteurs » sont aussi bien d’oublier ça.
« On a amélioré la couverture incendie et l’entretien des routes. On a aussi des projets de parcs et d’espaces verts. Cependant, il n’est pas question de développer deux villages. Notre village en bord de mer sera l’unique », continue-t-il.
Un autre dossier que les résidents peuvent oublier s’il est réélu c’est l’amorce d’un regroupement avec Baie-Saint-Paul. « C’est un non catégorique. Il n’y a aucun intérêt. On a encore près de 1000 terrains disponibles pour faire du développement. On travaille sur notre autonomie », dit-il.
Cette réponse pourrait aussi s’appliquer à notre question sur le regroupement incendie alors que le « pas d’enthousiasme » est encore le sentiment général à Petite-Rivière-Saint-François. « L’étude n’est pas terminée, mais nos pompiers sont en désaccord avec le regroupement. Ce projet-là a même perdu de l’intérêt dans la MRC », lance le maire et candidat à l’élection du 2 novembre.
Dans son programme, il veut, s’il est réélu, « freiner les ardeurs du développement en villégiature et instaurer des normes plus sévères. Les distances séparatrices entre les résidences de tourisme et les propriétés seront plus grandes », prévient-il.
Il ne croit pas que les incidents vécus dans les résidences de tourisme viennent lui nuire au jour J. « On a vécu une première. On veut demander à Tourisme Québec des pouvoirs accrus pour que les récalcitrants rentrent dans le rang. Moi, je crois que la cohabitation est possible », termine Jean Guy Bouchard.
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